Publié le 09 décembre 2011 , A propos de...
L'Atelier BNP Paribas - Paris
S'il
existe de plus en plus d'initiatives en ce sens, les communes seraient
encore nombreuses à ne pas suffisamment exploiter les technologies et
données qui leur permettraient d'être plus durables et compétitives.
Les
villes n'exploitent pas suffisamment le potentiel des technologies qui
leur permettraient de réduire leur consommation et d'être du coup plus
durables et compétitives. Le constat est tiré par The Climate Group, qui publie un rapport sur la question, conjointement avec Accenture, Arup et l'entité Horizon Digital Economy Research de l'université de Nottingham.
D'après les auteurs de l'étude, un grand nombre de données et
d'infrastructures ne sont ainsi pas ou mal utilisées. La solution ?
Ouvrir massivement les données et les indices de valeurs générés, afin
de permettre l'émergence d'usages. En fait, selon eux, l'absence
relative de succès des initiatives actuelles s'explique de plusieurs
raisons. Tout d'abord, les experts soulignent le fait que ces dernières
ont souvent peiné à se transformer en services utiles aux consommateurs
et citoyens
De nombreux freins limitent l'adoption des technologies intelligentes
Cela, du fait d'objectifs encore mal définis. Beaucoup des acteurs ne sont pas capables de dire s'ils recherchent simplement un gain écologique et de temps, ou s'ils visent également un intérêt monétaire. D'autre part, le rapport met en lumière l'existence d'un certains nombres de freins procéduriers et administratifs au niveau des villes, qui empêchent les petites entreprises innovantes de s'immiscer efficacement dans le processus de recherche et d'innovation. Un état de fait qui limite logiquement le nombre de solutions accessibles. Enfin, on observe une réticence de la part des clients et initiateurs de ce type de projet, qui resteraient peu enclins à dépenser des sommes qu'ils ne sont pas assurés de récupérer. Pour les auteurs, il est donc nécessaire de parvenir à identifier les bénéfices potentiels des technologies intelligentes par le biais d'un système métrique qui soit à la fois pertinent et commun aux différentes villes.
Système de mesure commun et gestion des données doivent être au cœur du processus
Cela permettrait aux investisseurs de cerner plus clairement les avantages potentiels de telles politiques. L'autre point clé est la mise à disposition de façon plus générale au grand public des données dont disposent les agglomérations. C'est-à-dire de multiplier les initiatives d'open data. Un exemple existant illustre bien les bénéfices potentiels: en rendant publics les horaires de bus, il devient bien plus simple pour les entreprises tierces de développer des applications permettant aux particuliers d'anticiper les horaires en question. Le but est en fait ici de mettre en place un terrain propice à l'innovation privée. Celle-ci constituerait de fait le meilleur moyen d'obtenir les financements nécessaires au développement de technologies intelligentes au niveau des villes.
http://www.atelier.net/fr/articles/outils-de-ville-intelligente-mal-cernes
De nombreux freins limitent l'adoption des technologies intelligentes
Cela, du fait d'objectifs encore mal définis. Beaucoup des acteurs ne sont pas capables de dire s'ils recherchent simplement un gain écologique et de temps, ou s'ils visent également un intérêt monétaire. D'autre part, le rapport met en lumière l'existence d'un certains nombres de freins procéduriers et administratifs au niveau des villes, qui empêchent les petites entreprises innovantes de s'immiscer efficacement dans le processus de recherche et d'innovation. Un état de fait qui limite logiquement le nombre de solutions accessibles. Enfin, on observe une réticence de la part des clients et initiateurs de ce type de projet, qui resteraient peu enclins à dépenser des sommes qu'ils ne sont pas assurés de récupérer. Pour les auteurs, il est donc nécessaire de parvenir à identifier les bénéfices potentiels des technologies intelligentes par le biais d'un système métrique qui soit à la fois pertinent et commun aux différentes villes.
Système de mesure commun et gestion des données doivent être au cœur du processus
Cela permettrait aux investisseurs de cerner plus clairement les avantages potentiels de telles politiques. L'autre point clé est la mise à disposition de façon plus générale au grand public des données dont disposent les agglomérations. C'est-à-dire de multiplier les initiatives d'open data. Un exemple existant illustre bien les bénéfices potentiels: en rendant publics les horaires de bus, il devient bien plus simple pour les entreprises tierces de développer des applications permettant aux particuliers d'anticiper les horaires en question. Le but est en fait ici de mettre en place un terrain propice à l'innovation privée. Celle-ci constituerait de fait le meilleur moyen d'obtenir les financements nécessaires au développement de technologies intelligentes au niveau des villes.
http://www.atelier.net/fr/articles/outils-de-ville-intelligente-mal-cernes
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