Chose promise, chose due, le ministre de l'Economie
numérique a présenté son plan France numérique 2012-2020. Eric Besson
tient à prolonger les travaux réalisés en matière de très haut débit
mobile ou d'encouragement aux entreprises innovantes mais reste évasif
sur les moyens de les réaliser.
Invité dans le cadre de la 4ème édition des Assises du numérique, le ministre de l'Economie numérique a mis l'accent sur les projets qui devront être soutenus dans l'avenir. Le plan France numérique 2012-2020 s'attache à balayer l'ensemble du spectre du numérique. Parmi les principaux axes de réflexion figurent le soutien aux PME innovantes, le développement du très haut débit fixe et mobile ou bien encore la protection du droit d'auteur.
Dans son document, le ministre mêle des propositions déjà évoquées dans le cadre du Plan France numérique 2012 à d'autres projets « en cours » qui pourront être développés en fonction des résultats des futures élections présidentielles. Par exemple, en matière de très haut débit, Eric Besson affiche ses ambitions puisqu'il annonce qu' : « en 2025, 100 % des Français seront connectés au très haut débit fixe et mobile. Dès l'an prochain, la 4G va commencer à se développer sur le territoire. »
Au sujet de la simplification des démarches administratives (dématérialisées), autre cheval de bataille du gouvernement, le ministre poursuit : « en 2013, 100 % des démarches administratives seront réalisables en ligne ».
Le numérique comme moteur « n°1 » de la croissance ?
L'axe de réflexion principal du ministère réside dans le soutien aux PME dites « innovantes ». Par le bais du crédit Impôt recherche, Eric Besson explique qu'en 2009, 12 000 entreprises ont profité de 4,7 milliards d'euros. De même, un fonds d'amorçage de 400 millions d'euros pour l'apport de fonds propres initiaux a été mis sur pied en juin dernier. L'objectif est donc clair, selon le ministre : « faire du numérique le moteur n°1 de notre compétitivité, de notre croissance, de nos créations d'emplois ».
Le Conseil national du numérique représentant le secteur des professionnels du numérique abonde dans le sens du ministère. Son président, Gilles Babinet précise : « dans ce plan pour 2020, la compétitivité arrive au premier plan. Le CNN a attiré l'attention sur les mesures destinées à encourager l'attractivité du secteur mais aussi sur les formations. Si cet agenda 2020 est mis en place, l'objectif de créer 450 000 emplois sera largement dépassé ».
Reste à savoir si ce plan pourra être effectivement mis sur pied. Outre l'échéance électorale majeure qui se profile, le ministre n'a pas évoqué le coût des mesures qu'il propose. Enfin, certains dossiers sensibles n'ont toujours pas progressé. A titre d'exemple, l'objectif de permettre la vente découplée d'un ordinateur et de son logiciel d'exploitation (vente liée) est l'un des rares points marqué comme « non-réalisé » dans le plan France numérique 2012-2020.
Invité dans le cadre de la 4ème édition des Assises du numérique, le ministre de l'Economie numérique a mis l'accent sur les projets qui devront être soutenus dans l'avenir. Le plan France numérique 2012-2020 s'attache à balayer l'ensemble du spectre du numérique. Parmi les principaux axes de réflexion figurent le soutien aux PME innovantes, le développement du très haut débit fixe et mobile ou bien encore la protection du droit d'auteur.
Dans son document, le ministre mêle des propositions déjà évoquées dans le cadre du Plan France numérique 2012 à d'autres projets « en cours » qui pourront être développés en fonction des résultats des futures élections présidentielles. Par exemple, en matière de très haut débit, Eric Besson affiche ses ambitions puisqu'il annonce qu' : « en 2025, 100 % des Français seront connectés au très haut débit fixe et mobile. Dès l'an prochain, la 4G va commencer à se développer sur le territoire. »
Au sujet de la simplification des démarches administratives (dématérialisées), autre cheval de bataille du gouvernement, le ministre poursuit : « en 2013, 100 % des démarches administratives seront réalisables en ligne ».
Le numérique comme moteur « n°1 » de la croissance ?
L'axe de réflexion principal du ministère réside dans le soutien aux PME dites « innovantes ». Par le bais du crédit Impôt recherche, Eric Besson explique qu'en 2009, 12 000 entreprises ont profité de 4,7 milliards d'euros. De même, un fonds d'amorçage de 400 millions d'euros pour l'apport de fonds propres initiaux a été mis sur pied en juin dernier. L'objectif est donc clair, selon le ministre : « faire du numérique le moteur n°1 de notre compétitivité, de notre croissance, de nos créations d'emplois ».
Le Conseil national du numérique représentant le secteur des professionnels du numérique abonde dans le sens du ministère. Son président, Gilles Babinet précise : « dans ce plan pour 2020, la compétitivité arrive au premier plan. Le CNN a attiré l'attention sur les mesures destinées à encourager l'attractivité du secteur mais aussi sur les formations. Si cet agenda 2020 est mis en place, l'objectif de créer 450 000 emplois sera largement dépassé ».
Reste à savoir si ce plan pourra être effectivement mis sur pied. Outre l'échéance électorale majeure qui se profile, le ministre n'a pas évoqué le coût des mesures qu'il propose. Enfin, certains dossiers sensibles n'ont toujours pas progressé. A titre d'exemple, l'objectif de permettre la vente découplée d'un ordinateur et de son logiciel d'exploitation (vente liée) est l'un des rares points marqué comme « non-réalisé » dans le plan France numérique 2012-2020.
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