La mission Etalab vient de donner le coup d'envoi de
data.gouv.fr, un portail unique, alimenté par les ministères et les
collectivités territoriales, permettant d'accéder aux données publiques
de l'Etat. Elle revendique un jeu de plus de 350 000 données.
Dessinée dans le cadre du plan « France numérique 2012 », la mission Etalab a accouché lundi 5 décembre du portail data.gouv.fr, qui ambitionne de mettre à la disposition générale « l'ensemble des informations publiques de l'Etat, de ses établissements publics administratifs et, si elles le souhaitent, des collectivités territoriales et des personnes de droit public ou de droit privé chargées d'une mission de service public ».
Le projet s'inscrit dans la mouvance de l'open data (donnée ouverte), qui défend le principe selon lequel les informations publiques doivent être librement et facilement accessibles et réutilisables par tous, de façon à encourager leur exploitation et renforcer la transparence de l'action de l'Etat. Les données sont publiées sous licence libre permettant la publication, l'extraction et la réutilisation, y compris à des fins commerciales. De type « BY », elle requiert juste que la source des données soit mentionnée.
A l'ouverture, le portail revendique quelque 350 000 jeux de données, dont près de 300 000 émanent du seul INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques), avec des tableaux détaillant l'indice de la production industrielle ou reprenant, commune par commune, les chiffres issus du recensement de la population.
Les ministères de l'Education, du Budget, de la Culture ou de l'Intérieur ont également contribué à cette première salve, essentiellement constituée de données statistiques (budget de l'Etat, étude du latin et du grec dans le second degré, résultat des élections, etc.). L'Agriculture contribue également au portail, avec par exemple la liste des communes sur lesquelles se trouvent des appellations d'origine. « Il est évident que des applications pour mobiles feront très vite apparaître par couplage avec le GPS intégré quelles richesses gustatives offre le territoire dans lequel le citoyen en déplacement se trouve », s'y félicite par exemple Philippe Cros, coordinateur open data au sein du ministère concerné.
Outre un moteur de recherche, le portail propose différents modes de navigation, axés sur l'organisme émetteur des données, différents mots clé thématiques, l'année de publication ou la zone géographique concernée. On pourra également appliquer un filtre sur le format de fichiers adopté, qui révèle la large prédominance du format .XLS (Microsoft), loin devant des concurrents ouverts comme le .CSV.
Le collectif Regards Citoyens remarque pour sa part qu'une partie des données mises à disposition via data.gouv.fr l'étaient déjà par d'autres biais, mais souligne un important effort de reformatage, ainsi que la publication d'informations dont l'accès était jusqu'ici soumis à redevance. Il pointe également du doigt l'éclatement des données (par communes par exemple), qui permet à Etalab de se targuer de quelque 350 000 publications, là où un classement plus global n'aboutirait sans doute qu'à quelques centaines ou quelques milliers de jeux de données.
Dessinée dans le cadre du plan « France numérique 2012 », la mission Etalab a accouché lundi 5 décembre du portail data.gouv.fr, qui ambitionne de mettre à la disposition générale « l'ensemble des informations publiques de l'Etat, de ses établissements publics administratifs et, si elles le souhaitent, des collectivités territoriales et des personnes de droit public ou de droit privé chargées d'une mission de service public ».
Le projet s'inscrit dans la mouvance de l'open data (donnée ouverte), qui défend le principe selon lequel les informations publiques doivent être librement et facilement accessibles et réutilisables par tous, de façon à encourager leur exploitation et renforcer la transparence de l'action de l'Etat. Les données sont publiées sous licence libre permettant la publication, l'extraction et la réutilisation, y compris à des fins commerciales. De type « BY », elle requiert juste que la source des données soit mentionnée.
A l'ouverture, le portail revendique quelque 350 000 jeux de données, dont près de 300 000 émanent du seul INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques), avec des tableaux détaillant l'indice de la production industrielle ou reprenant, commune par commune, les chiffres issus du recensement de la population.
Les ministères de l'Education, du Budget, de la Culture ou de l'Intérieur ont également contribué à cette première salve, essentiellement constituée de données statistiques (budget de l'Etat, étude du latin et du grec dans le second degré, résultat des élections, etc.). L'Agriculture contribue également au portail, avec par exemple la liste des communes sur lesquelles se trouvent des appellations d'origine. « Il est évident que des applications pour mobiles feront très vite apparaître par couplage avec le GPS intégré quelles richesses gustatives offre le territoire dans lequel le citoyen en déplacement se trouve », s'y félicite par exemple Philippe Cros, coordinateur open data au sein du ministère concerné.
Outre un moteur de recherche, le portail propose différents modes de navigation, axés sur l'organisme émetteur des données, différents mots clé thématiques, l'année de publication ou la zone géographique concernée. On pourra également appliquer un filtre sur le format de fichiers adopté, qui révèle la large prédominance du format .XLS (Microsoft), loin devant des concurrents ouverts comme le .CSV.
Le collectif Regards Citoyens remarque pour sa part qu'une partie des données mises à disposition via data.gouv.fr l'étaient déjà par d'autres biais, mais souligne un important effort de reformatage, ainsi que la publication d'informations dont l'accès était jusqu'ici soumis à redevance. Il pointe également du doigt l'éclatement des données (par communes par exemple), qui permet à Etalab de se targuer de quelque 350 000 publications, là où un classement plus global n'aboutirait sans doute qu'à quelques centaines ou quelques milliers de jeux de données.
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