mardi 4 février 2014

"Ne vendre qu’un ou deux objets intelligents est risqué", prévient Loïc Poirier, DG d’Archos

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"Ne vendre qu’un ou deux objets intelligents est risqué", prévient Loïc Poirier, DG d’Archos © Archos
La gamme d’objets connectés pour la maison et la santé lancée au CES de Las Vegas par le français Archos partagent une connectique, un logiciel et une tablette maison. Mais seuls trois sont vraiment "designed by Archos".
Archos a appris. Appris à ses dépens qu’être parmi les pionniers sur un marché, avec un seul produit - en l’occurrence une tablette - était risqué. Très risqué. Alors pas question de courir le même risque avec les objets connectés. "Ne vendre qu’un ou deux objets intelligents va présenter un risque", prévient Loïc Poirier, DG d’Archos. D’autant que ce dernier en est sûr, chaque individu disposera bientôt de plusieurs objets connectés dont une smartwatch, pour afficher dans la journée, au poignet, les informations importantes pour lui : suivi des enfants, activité de la grand mère, news, météo…
Mais pour le coup, loin d’être pionnier, Archos n’est que suiveur dans le domaine des objets connectés. Il n’a inventé ni la caméra, ni le détecteur de mouvement, ni la station météo, ni la prise intelligente ou le podomètre, la balance ou le tensiomètre de sa nouvelle gamme d’objets connectés, qu’il présente au CES de Las Vegas du 7 au 10 janvier 2014.
UNE GAMME COMPLÈTE, SINON RIEN
En revanche, comme à son habitude, le français mise sur des choix technologiques. "Cela fait un an et demi que nous travaillons sur ce projet. L’important était de lancer une gamme complète d’objets connectés sans câble et sans chargeur grâce à la technologie Bluetooth Low Energy, remarquable par leur design et, surtout, qui soit compatible iOS et Android ", résume Loïc Poirier, directeur général d’Archos.
Défi relevé. C’est en effet avec une gamme de plus de 10 objets, dont trois avec un design extérieur maison au format balle de ping-pong blanc et chrome (caméra, détecteur de présence et station météo), qu’Archos compte s’imposer sur ce marché. Un marché occupé pour l’instant par des pure players, comme les français Withings (balance connectée, babyphone, tensiomètre, Pulse) et Netatmo (station atmosphérique de maison, thermostat), les américains Jawbone (suivi des paramètres santé) ou Nest (thermostat auto-apprenant), ou le néerlandais Philips (ampoule).
UN DESIGN LOGICIEL TRÈS OUVERT
En revanche, pour le design de la connectique, le logiciel, la plate-forme de gestion des données dans le cloud via une tablette… Tout est signé Archos, même pour les autres objets connectés sourcés enChine, comme la prise, la balance, le tensiomètre… "On a beaucoup travaillé la technologie du Bluetooth Low Energy (BLE), dont l’antenne permet une connexion à 30 mètres autour de l’objet et traverse parfaitement les murs. Disposant de batterie sans chargeur, notre caméra présente par exemple une autonomie de deux ans !", se félicite Loic Poirier. Ce dernier insiste surtout sur la plate-forme logicielle propriétaire, qui permet d’appairer facilement n’importe quel objet connecté - donc pas uniquement ceux du Français - à la tablette Archos dédiée à cette gamme. Et ensuite de récupérer les informations sur un smartphone qu’il soit sous Android (Google) ou iOS (Apple), voire un Blackberry, via une plate-forme cloud, elle aussi signée Archos
Pour s’imposer sur ce marché, le français fait donc un pari clair : imposer une tablette Archos comme l’interface standard dans la maison pour gérer les objets connectés de confort, de sécurité et de santé. Les objets de la gamme Archos, vendus à des prix attractifs et dont la fabrication est toute sous-traitée en Chine, étant presque des commodités. La Home tablette Archos avec la caméra boule et le détecteur de présence seront ainsi vendus, à partir de début février 2014, à 159 euros. Les autres objets - d’une gamme de " me-too " qui devraient encore s’étendre - étant vendus séparément.
Aurélie Barbaux

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