Bénéficier
des pratiques réservées aux grandes sociétés, ne plus avoir à gérer
d’infrastructure informatique, ne plus acheter de licences et payer à la
consommation, souscrire des abonnements sans engagement dans la durée,
garder son cash pour financer son développement plutôt que l’immobiliser
dans des investissements IT, travailler en mode beaucoup plus
collaboratif et interactif avec ses clients, ses fournisseurs et ses
salariés, bénéficier de la puissance d’Internet comme vecteur
d’innovation…
Quel dirigeant de PME ne serait pas séduit par ces arguments ? Pour autant, adopter des applications SaaS est-ce aussi ‘simple’ ? Nous allons essayer de décortiquer ces arguments qui sont bien souvent élevés au rang de promesses absolues et définitives.
Les meilleures pratiques
Le SaaS ou applications à la demande reposent sur le principe de la mutualisation. Plutôt que développer du spécifique pour chaque client, les éditeurs capitalisent sur l’expérience cumulée de tous leurs clients pour faire bénéficier à chacun d’entre eux des évolutions demandées par tel ou tel. L’application proposée est donc la même pour tous même si des options peuvent être spécifiques à telle ou telle sous catégorie de clients. Etant donné que chaque entreprise a tout de même ses spécificités, c’est au niveau du paramétrage que les tropismes de chaque client vont être pris en compte. Pour les applications complexes telles que les ERP/PGI, le nombre de clés de paramétrage peut se chiffrer en milliers. Rassurez-vous-même si le code applicatif est partiellement ou entièrement mutualisé, les données de clients peuvent être isolées dans des compartiments étanches. C’est notamment le cas des applications dites sensibles. Alors peut-on dire qu’une PME bénéficie réellement des bonnes pratiques des grandes sociétés ? En théorie, la réponse est plutôt oui. En pratique cela dépend de l’application et de la capacité de la PME à s’approprier des processus opérationnels parfois trop complexes pour des structures à organisation plus légère et flexible ce qui constitue d’ailleurs souvent l’atout numéro 1 des PME.
Ne plus avoir à gérer d’infrastructure informatique
Pour une PME, c’est certainement un point clé qui peut libérer un temps précieux au développement de l’activité. Il n’en demeure pas moins qu’un dirigeant de PME aura tout de même besoin d’un relais technique interne ou externe pour négocier les abonnements, procéder aux paramétrages nécessaires, piloter l’équipe projet du prestataire (même si les projets sont très courts), mener l’accompagnement au changement, assurer une assistance de premier niveau aux utilisateurs, gérer les postes de travail…Ceci dit, pouvoir s’affranchir des coûts bien réels d’une salle informatique n’est pas rien.
Payer à la consommation plutôt qu’immobiliser du cash
Economiquement, c’est évidemment l’argument clé. Il faut tout de même un petit peu rectifier l’argument. Dans les faits, il y a aujourd’hui assez peu d’exemples où un client paie à la consommation. C’est le cas lorsqu’on veut souscrire de la puissance informatique à la demande (IaaS) à l’instar de ce que proposent notamment Amazon Web Services, Microsoft Azure ou IBM Smart Cloud Enterprise pour ne citer que les plus importants. Sur le marche des applicatifs (SaaS), il faut bien reconnaître qu’il y a assez peu d’exemples de paiement à l’unité d’œuvre métier. On peut tout de même citer certains prestataires qui facturent au nombre de lits dans les cliniques, au mètre carré des solutions de gestion d’entrepôts, à la transaction des solutions d’e-commerce. Même si des capteurs sont en capacité de mesurer à peu près tous les flux au sein d’une application, le modèle de facturation à l’unité d’œuvre métier est encore assez peu répandu. Certains nouveaux entrants s’y essaient pourtant pour se différencier de la concurrence plus traditionnelle mais c’est encore assez rare. La demande (les entreprises) est habituée à une facturation à l’utilisateur et a besoin de visibilité sur le budget opérationnel à engager pour gérer un processus donc l’offre (les éditeurs) continue à proposer une tarification majoritairement à l’utilisateur (nommé ou pas).
Ceci étant dit ou rappelé, entre s’abonner à une solution et payer quelques jours de paramétrage plutôt que d’acquérir une licence applicative, l’adapter à son besoin, mettre en place l’infrastructure pour la faire tourner et en assurer la sécurité et la continuité de service, la messe semble être dite !
Ce qui est également intéressant, notamment en période d’incertitudes économiques, est la possibilité de caler sa facture mensuelle sur son activité. Etre en capacité de ‘réduire la voilure’ par mauvais temps mais tout aussi facilement de l’augmenter pour accompagner sa croissance est un argument de poids pour un dirigeant d’entreprise.
De plus, avec la fragilité actuelle du système bancaire et l’assèchement du crédit qui en résulte, il pourrait devenir naturel de se tourner plus volontiers vers les solutions SaaS/Cloud.
Travailler en mode collaboratif et Innover
Deux arguments à priori distincts ont été ici réunis. Utiliser des applications web par définition ouvertes sur le monde via Internet est évidemment de nature à faciliter le travail collaboratif et susciter l’innovation avec vos fournisseurs et sous/co-traitants (voir les solutions de Product Life Cycle (PLM)). Dans le même ordre d’idée, être en relation beaucoup plus étroite et interactive avec ses clients et notamment recueillir et traiter leur feedback (voir notamment les solutions de social CRM ou d’EFM) dans une optique d’innovation ou d’amélioration continue est également un argument séduisant. Je ne m’étends pas sur la nécessité d’accéder à ses applications clés à partir de terminaux mobiles.
En fait la question capitale à se poser est : ‘Existe-t-il une solution SaaS/Cloud correspondant à mon besoin quel qu’il soit ?’ La réponse est probablement oui. C’est un point que vous pouvez vérifier immédiatement dans le catalogue SaaS Guru.
Cloud et PME, un problème ?
Il semblerait qu’un petit problème subsiste cependant avant une adoption massive du SaaS/Cloud par les PME.
La demande potentielle est de plus en plus avérée. Le blog SaaS Guru y contribue d’ailleurs modestement. Il existe cependant une réticence, d’ailleurs bien légitime, avec les intégrateurs et revendeurs informatiques locaux. Ce nouveau mode de délivrance applicative n’est évidemment pas que technique, il est aussi économique et fondamentalement disruptif pour beaucoup d’entre eux.
Ceci dit, la plupart des grands acteurs de l’informatique ont désormais aujourd’hui des programmes SaaS/Cloud destinés aux intégrateurs et revendeurs locaux, composante essentielle de la chaîne de valeur informatique. Il n’en demeure pas moins que beaucoup d’entre eux vont devoir faire preuve d’un certain darwinisme économique s’ils veulent rester durablement dans le paysage technologique.
Pour conclure, je vous suggérerais l’approche suivante :
Alors profitez-en sans tarder !
Thierry Bayon
Analyste SaaS/Cloud- Expert Stratégie & Innovation
Associé Marketor
P.S.: Pour découvrir des solutions SaaS/Cloud métier dans SaaS Guru, cliquez ici.
Source: http://paper.li/jpperrein/1307886848?utm_source=subscription&utm_medium=email&utm_campaign=paper_sub
Quel dirigeant de PME ne serait pas séduit par ces arguments ? Pour autant, adopter des applications SaaS est-ce aussi ‘simple’ ? Nous allons essayer de décortiquer ces arguments qui sont bien souvent élevés au rang de promesses absolues et définitives.
Les meilleures pratiques
Le SaaS ou applications à la demande reposent sur le principe de la mutualisation. Plutôt que développer du spécifique pour chaque client, les éditeurs capitalisent sur l’expérience cumulée de tous leurs clients pour faire bénéficier à chacun d’entre eux des évolutions demandées par tel ou tel. L’application proposée est donc la même pour tous même si des options peuvent être spécifiques à telle ou telle sous catégorie de clients. Etant donné que chaque entreprise a tout de même ses spécificités, c’est au niveau du paramétrage que les tropismes de chaque client vont être pris en compte. Pour les applications complexes telles que les ERP/PGI, le nombre de clés de paramétrage peut se chiffrer en milliers. Rassurez-vous-même si le code applicatif est partiellement ou entièrement mutualisé, les données de clients peuvent être isolées dans des compartiments étanches. C’est notamment le cas des applications dites sensibles. Alors peut-on dire qu’une PME bénéficie réellement des bonnes pratiques des grandes sociétés ? En théorie, la réponse est plutôt oui. En pratique cela dépend de l’application et de la capacité de la PME à s’approprier des processus opérationnels parfois trop complexes pour des structures à organisation plus légère et flexible ce qui constitue d’ailleurs souvent l’atout numéro 1 des PME.
Ne plus avoir à gérer d’infrastructure informatique
Pour une PME, c’est certainement un point clé qui peut libérer un temps précieux au développement de l’activité. Il n’en demeure pas moins qu’un dirigeant de PME aura tout de même besoin d’un relais technique interne ou externe pour négocier les abonnements, procéder aux paramétrages nécessaires, piloter l’équipe projet du prestataire (même si les projets sont très courts), mener l’accompagnement au changement, assurer une assistance de premier niveau aux utilisateurs, gérer les postes de travail…Ceci dit, pouvoir s’affranchir des coûts bien réels d’une salle informatique n’est pas rien.
Payer à la consommation plutôt qu’immobiliser du cash
Economiquement, c’est évidemment l’argument clé. Il faut tout de même un petit peu rectifier l’argument. Dans les faits, il y a aujourd’hui assez peu d’exemples où un client paie à la consommation. C’est le cas lorsqu’on veut souscrire de la puissance informatique à la demande (IaaS) à l’instar de ce que proposent notamment Amazon Web Services, Microsoft Azure ou IBM Smart Cloud Enterprise pour ne citer que les plus importants. Sur le marche des applicatifs (SaaS), il faut bien reconnaître qu’il y a assez peu d’exemples de paiement à l’unité d’œuvre métier. On peut tout de même citer certains prestataires qui facturent au nombre de lits dans les cliniques, au mètre carré des solutions de gestion d’entrepôts, à la transaction des solutions d’e-commerce. Même si des capteurs sont en capacité de mesurer à peu près tous les flux au sein d’une application, le modèle de facturation à l’unité d’œuvre métier est encore assez peu répandu. Certains nouveaux entrants s’y essaient pourtant pour se différencier de la concurrence plus traditionnelle mais c’est encore assez rare. La demande (les entreprises) est habituée à une facturation à l’utilisateur et a besoin de visibilité sur le budget opérationnel à engager pour gérer un processus donc l’offre (les éditeurs) continue à proposer une tarification majoritairement à l’utilisateur (nommé ou pas).
Ceci étant dit ou rappelé, entre s’abonner à une solution et payer quelques jours de paramétrage plutôt que d’acquérir une licence applicative, l’adapter à son besoin, mettre en place l’infrastructure pour la faire tourner et en assurer la sécurité et la continuité de service, la messe semble être dite !
Ce qui est également intéressant, notamment en période d’incertitudes économiques, est la possibilité de caler sa facture mensuelle sur son activité. Etre en capacité de ‘réduire la voilure’ par mauvais temps mais tout aussi facilement de l’augmenter pour accompagner sa croissance est un argument de poids pour un dirigeant d’entreprise.
De plus, avec la fragilité actuelle du système bancaire et l’assèchement du crédit qui en résulte, il pourrait devenir naturel de se tourner plus volontiers vers les solutions SaaS/Cloud.
Travailler en mode collaboratif et Innover
Deux arguments à priori distincts ont été ici réunis. Utiliser des applications web par définition ouvertes sur le monde via Internet est évidemment de nature à faciliter le travail collaboratif et susciter l’innovation avec vos fournisseurs et sous/co-traitants (voir les solutions de Product Life Cycle (PLM)). Dans le même ordre d’idée, être en relation beaucoup plus étroite et interactive avec ses clients et notamment recueillir et traiter leur feedback (voir notamment les solutions de social CRM ou d’EFM) dans une optique d’innovation ou d’amélioration continue est également un argument séduisant. Je ne m’étends pas sur la nécessité d’accéder à ses applications clés à partir de terminaux mobiles.
En fait la question capitale à se poser est : ‘Existe-t-il une solution SaaS/Cloud correspondant à mon besoin quel qu’il soit ?’ La réponse est probablement oui. C’est un point que vous pouvez vérifier immédiatement dans le catalogue SaaS Guru.
Cloud et PME, un problème ?
Il semblerait qu’un petit problème subsiste cependant avant une adoption massive du SaaS/Cloud par les PME.
La demande potentielle est de plus en plus avérée. Le blog SaaS Guru y contribue d’ailleurs modestement. Il existe cependant une réticence, d’ailleurs bien légitime, avec les intégrateurs et revendeurs informatiques locaux. Ce nouveau mode de délivrance applicative n’est évidemment pas que technique, il est aussi économique et fondamentalement disruptif pour beaucoup d’entre eux.
Ceci dit, la plupart des grands acteurs de l’informatique ont désormais aujourd’hui des programmes SaaS/Cloud destinés aux intégrateurs et revendeurs locaux, composante essentielle de la chaîne de valeur informatique. Il n’en demeure pas moins que beaucoup d’entre eux vont devoir faire preuve d’un certain darwinisme économique s’ils veulent rester durablement dans le paysage technologique.
Pour conclure, je vous suggérerais l’approche suivante :
- Allez visiter le catalogue SaaS Guru et faites nous part de vos besoins ou interrogations si nécessaire
- Interrogez et challengez votre prestataire informatique habituel sur les solutions SaaS/Cloud
Alors profitez-en sans tarder !
Thierry Bayon
Analyste SaaS/Cloud- Expert Stratégie & Innovation
Associé Marketor
P.S.: Pour découvrir des solutions SaaS/Cloud métier dans SaaS Guru, cliquez ici.
Source: http://paper.li/jpperrein/1307886848?utm_source=subscription&utm_medium=email&utm_campaign=paper_sub
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire