Publié le 04 octobre 2011 par Stéphane Ruscher dans les catégories Flash et Adobe Max
2e jour pour Adobe MAX et 2e keynote : Adobe met en pratique et en démonstration sa politique de complémentarité HTML / Flash et revient sur la sortie de Flash Player 11 et Adobe AIR 3
On s'étonnait hier de l'annonce pour le moins discrète du rachat par Adobe de l'éditeur du framework PhoneGap. Il a été au centre de ce second keynote qui a permis à Adobe de détailler par l'exemple sa stratégie qui consiste à avancer sur les deux terrains de Flash et HTML. Néanmoins, à l'issue du keynote une impression subsiste : Adobe semble mettre en avant HTML 5 partout où il le peut, et réserver Flash à des domaines bien particuliers tels que le jeu ou la 3D.
Ainsi, le rachat de PhoneGap prend son sens dans la mesure où Adobe souhaite, comme évoqué hier, proposer deux environnements permettant de réaliser des applications multi plateformes. Le premier, PhoneGap, utilise HTML5 et Javascript pour réaliser des applications « data driven », l'exemple montré lors du keynote étant celui d'une base de données de restaurants ou encore un réseau social destiné aux amateurs de... bière (c'est le deuxieme keynote, on se lache !). Néanmoins, si Adobe a centré l'essentiel de ses démonstrations de jeux multi plateformes sur Adobe AIR, PhoneGap empiète légèrement sur ce domaine, puisque l'on a pu voir un jeu « casual » développé sous PhoneGap à l'aide de Canvas.
Le keynote a cependant été l'occasion de revenir sur les spécificités des deux environnements, et notamment sur deux fonctionnalités plutôt intéressantes pour ce qui est de la compilation des exécutables. Ainsi, la principale nouveauté d'Adobe AIR 3 réside dans la possibilité d'intégrer l'environnement à l'exécutable qui n'a plus à être installé séparément. Détail intéressant et ironique : cette fonctionnalité était destinée initialement à permettre le portage d'applications Flash et AIR pour iOS, une fonctionnalité qui avait attiré les foudres d'Apple à l'époque. Depuis, Apple autorise à nouveau la publication d'applications intégrant ce type d'environnement, et elle semble porter ses fruits puisqu'un des succès récents de l'App Store, Machinarium, est un jeu Flash porté sur iOS à l'aide de cette technique intéressante puisqu'elle permet de se débarrasser de la phase fastidieuse d'installation d'Adobe AIR.
Du côté de PhoneGap, on retiendra la compilation des exécutables directement depuis le cloud, l'occasion pour Adobe d'annoncer que PhoneGap fera également partie des services offerts par le Creative Cloud, la future offre dévoilée hier.
Adobe a également fait état de son investissement dans des bibliothèques comme JQuery, ou dans le moteur Webkit en faisant la démonstrations de nouvelles propriétés CSS Regions et CSS Exclusions permettant notamment d'habiller du texte autour d'une image de manière dynamique. Les deux propriétés ont été soumises au W3C, et sont intégrées dans la dernière version de Chromium, ainsi que dans le futur Internet Explorer 10. Autre proposition d'Adobe : les CSS Shaders, qui permettent de réaliser des animations 3D assez intéressantes sur des éléments HTML.
Côté 2D, c'est Rovio qui a assuré le spectacle avec une version d'Angry Birds, enrichie par des effets de particules (fumées, plumes qui volent...) et des arrières plans plus détaillés, rendues possibles par le nouveau framework Starling, conçu pour le développement d'animations 2D accélérées. Pas de quoi révolutionner le genre, alors que la version HTML5 d'Angry Birds est certes moins évoluée, mais tout à fait fluide et utilisable sur un navigateur web moderne.
Des nouvelles possibilités qui font de Flash « la console du web » comme se plait à le rappeler l'éditeur. Un domaine où la technologie Flash semble encore avoir plusieurs longueurs d'avance, comme sur la vidéo, étrangement passée sous silence lors du keynote...Visiblement conscient d'avoir une carte à jouer à travers ses outils créatifs, Adobe semble donc jouer sur les deux tableaux avec une certaine habileté...
On s'étonnait hier de l'annonce pour le moins discrète du rachat par Adobe de l'éditeur du framework PhoneGap. Il a été au centre de ce second keynote qui a permis à Adobe de détailler par l'exemple sa stratégie qui consiste à avancer sur les deux terrains de Flash et HTML. Néanmoins, à l'issue du keynote une impression subsiste : Adobe semble mettre en avant HTML 5 partout où il le peut, et réserver Flash à des domaines bien particuliers tels que le jeu ou la 3D.
Ainsi, le rachat de PhoneGap prend son sens dans la mesure où Adobe souhaite, comme évoqué hier, proposer deux environnements permettant de réaliser des applications multi plateformes. Le premier, PhoneGap, utilise HTML5 et Javascript pour réaliser des applications « data driven », l'exemple montré lors du keynote étant celui d'une base de données de restaurants ou encore un réseau social destiné aux amateurs de... bière (c'est le deuxieme keynote, on se lache !). Néanmoins, si Adobe a centré l'essentiel de ses démonstrations de jeux multi plateformes sur Adobe AIR, PhoneGap empiète légèrement sur ce domaine, puisque l'on a pu voir un jeu « casual » développé sous PhoneGap à l'aide de Canvas.
Le keynote a cependant été l'occasion de revenir sur les spécificités des deux environnements, et notamment sur deux fonctionnalités plutôt intéressantes pour ce qui est de la compilation des exécutables. Ainsi, la principale nouveauté d'Adobe AIR 3 réside dans la possibilité d'intégrer l'environnement à l'exécutable qui n'a plus à être installé séparément. Détail intéressant et ironique : cette fonctionnalité était destinée initialement à permettre le portage d'applications Flash et AIR pour iOS, une fonctionnalité qui avait attiré les foudres d'Apple à l'époque. Depuis, Apple autorise à nouveau la publication d'applications intégrant ce type d'environnement, et elle semble porter ses fruits puisqu'un des succès récents de l'App Store, Machinarium, est un jeu Flash porté sur iOS à l'aide de cette technique intéressante puisqu'elle permet de se débarrasser de la phase fastidieuse d'installation d'Adobe AIR.
Du côté de PhoneGap, on retiendra la compilation des exécutables directement depuis le cloud, l'occasion pour Adobe d'annoncer que PhoneGap fera également partie des services offerts par le Creative Cloud, la future offre dévoilée hier.
Navigateur web : Adobe s'investit dans Webkit et les CSS
La deuxième partie du keynote quittait les applications multi plateformes pour se concentrer sur le navigateur, et là encore une dualité HTML5 / Flash Player où l'essentiel des démonstrations, à l'exception des jeux, concernait HTML. Adobe a ainsi annoncé la disponibilité de la Preview 3 d'Edge, son application permettant de créer des animations CSS dans un environnement proche de Flash ou Director. Au programme de cette nouvelle preview, on trouve de nouvelles possibilités d'interaction tels que les évenements de clic, les boucles ou encore le déclenchement d'événements basés sur la position dans la timeline. Bref, des interactions basiques qui rappelleront à certains les débuts de Flash ou Director, mais qui simplifient le développement d'animations interactives en HTML 5 / CSS 3.Adobe a également fait état de son investissement dans des bibliothèques comme JQuery, ou dans le moteur Webkit en faisant la démonstrations de nouvelles propriétés CSS Regions et CSS Exclusions permettant notamment d'habiller du texte autour d'une image de manière dynamique. Les deux propriétés ont été soumises au W3C, et sont intégrées dans la dernière version de Chromium, ainsi que dans le futur Internet Explorer 10. Autre proposition d'Adobe : les CSS Shaders, qui permettent de réaliser des animations 3D assez intéressantes sur des éléments HTML.
Flash Player 11 : le navigateur devient une console ?
Que reste-t-il encore à Flash ? Les jeux, semble répondre Adobe ! L'accélération matérielle proposée par Flash Player 11 offre des possibilités intéressantes en 2D comme en 3D. Pour ce qui est de la 3D, les premières démonstrations de ce qui s'appelait encore Molehill à l'époque étaient prometteuses, mais la démonstration d'une version Flash d'Unreal Tournament sur la scène du Nokia Theatre a fait son petit effet ! Dans un registre un peu différent, plus proche de la publicité et du marketing, Adobe a également présenté un mini site de Nissan utilisant les capacités 3D de Flash 11 pour une présentation interactive d'une voiture.Côté 2D, c'est Rovio qui a assuré le spectacle avec une version d'Angry Birds, enrichie par des effets de particules (fumées, plumes qui volent...) et des arrières plans plus détaillés, rendues possibles par le nouveau framework Starling, conçu pour le développement d'animations 2D accélérées. Pas de quoi révolutionner le genre, alors que la version HTML5 d'Angry Birds est certes moins évoluée, mais tout à fait fluide et utilisable sur un navigateur web moderne.
Des nouvelles possibilités qui font de Flash « la console du web » comme se plait à le rappeler l'éditeur. Un domaine où la technologie Flash semble encore avoir plusieurs longueurs d'avance, comme sur la vidéo, étrangement passée sous silence lors du keynote...Visiblement conscient d'avoir une carte à jouer à travers ses outils créatifs, Adobe semble donc jouer sur les deux tableaux avec une certaine habileté...
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