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L'optimisme affiché au premier trimestre laisse sa
place à la prudence. Plus de 40 % des sociétés sont en retard sur leurs
prévisions, ce qui n'empêche pas 60 % d'entre elles de vouloir investir
autant voire plus que l'an dernier.
Réalisé par Hugo Sedouramane
La fin d'année arrivant, l'incertitude économique diminue pour les entreprises et seules 9,5 % d'entre elles n'ont pas de visibilité quant à leur optimisme économique.
L'e-commerce (49 %) maintient sa première position, suivi de près par le mobile et les réseaux sociaux (41,86 %), en légère baisse toutefois.
Du côté des réductions d'effectifs, la nouvelle est plutôt bonne : seules 7,14 % des sociétés souhaitent les réduire. C'est un peu moins qu'au premier trimestre.
Les deux secteurs perdants depuis le début de l'année sont la communication (29 % de "certainement" contre 41,51 % au premier trimestre) et les acquisitions, qui ont gagné près de 10 points chez ceux refusant d'envisager ce type de développement.
Reste qu'au total, davantage de sociétés semblent optimistes quant à leurs futures affaires (39,5 %), malgré le fait que plus personne se déclare "très optimiste".
Le baromètre de la conjoncture du Journal du Net pour le quatrième
trimestre 2011 se base sur une enquête réalisée en ligne auprès de 43
dirigeants d'entreprises du secteur IT référencés dans l'Espace dirigeants du Journal du Net et lecteurs du JOurnal du Net e-Business, interrogés du 21 au 28 septembre 2011.
http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/previsions-ebusiness-4eme-trimestre-2011/?f_id_newsletter=5795&utm_source=benchmail&utm_medium=ML7&utm_campaign=E10208283&f_u=23951499
Publié le 06/10/2011
Le niveau d'incertitudes quant à ces prévisions a largement augmenté puisque de 1,85 %, il se place désormais à 18,6 %. Un signe que les impacts de la crise sont encore méconnus.
L'investissement ralentit, marqué par l'incertitude
Alors que les prévisions d'investissements étaient à la hausse pour le premier trimestre, la fin de l'année sera moins propice aux investissements. Seuls près de 28 % des sondés ont prévu d'investir plus que l'an dernier, alors que plus de 23 % d'entre eux souhaite investir moins que l'an dernier. Ils étaient seulement 14,81 % à avoir cette position au début de l'année.Le niveau d'incertitudes quant à ces prévisions a largement augmenté puisque de 1,85 %, il se place désormais à 18,6 %. Un signe que les impacts de la crise sont encore méconnus.
Un optimisme qui s'effrite
Au premier trimestre, près de 60 % des sondés estimaient que 2011 serait meilleur que 2010 pour leur business. Un taux retombé à 50 % fin septembre. Bien que 19 % d'entre eux estiment que leur plan d'affaires sera plus difficile qu'en 2010, un sixième des personnes interrogés ne prévoient aucun changement.La fin d'année arrivant, l'incertitude économique diminue pour les entreprises et seules 9,5 % d'entre elles n'ont pas de visibilité quant à leur optimisme économique.
Plus de 40 % des sociétés en dessous de leurs prévisions
Seuls près de 40 % des interrogés ont atteint leurs objectifs arrivés à la fin du troisième trimestre, et autant déclarent être en dessous de leurs prévisions. Après un fort optimisme au premier trimestre où ils étaient un quart à déclarer des résultats au dessus de leurs attentes, ils ne sont plus que près de 14 % à avoir dépassé leurs objectifs.Les prestations informatiques gagnent du terrain
S'étant installé comme le secteur le plus porteur au premier trimestre, le mobile connaît une chute de notoriété de près de dix points pour laisser les prestations informatiques gagner du terrain, jugées par 35 % des sondés comme un secteur porteur.L'e-commerce (49 %) maintient sa première position, suivi de près par le mobile et les réseaux sociaux (41,86 %), en légère baisse toutefois.
Peu de réductions d'effectifs malgré la crise
Malgré la crise, 50 % des sondés souhaitent voir leur effectifs gonfler et 16,7 % d'entre eux souhaitent les voir augmenter significativement.Du côté des réductions d'effectifs, la nouvelle est plutôt bonne : seules 7,14 % des sociétés souhaitent les réduire. C'est un peu moins qu'au premier trimestre.
L'acquisition de clientèle reste le premier motif d'investissements
L'acquisition de clientèle reste à la première place des motifs d'investissements pour le trimestre à venir, suivie de la fidélisation et des projets technologiques. Ces derniers sont toutefois moins populaires qu'au premier trimestre puisque 44 % des sondés affirmaient certainement vouloir investir sur ce poste, contre 25 % aujourd'hui.Les deux secteurs perdants depuis le début de l'année sont la communication (29 % de "certainement" contre 41,51 % au premier trimestre) et les acquisitions, qui ont gagné près de 10 points chez ceux refusant d'envisager ce type de développement.
35 % des sondés sont pessimistes ou très pessimistes
Les sociétés interrogées affichent un pessimisme croissant pour les six prochains mois : plus de trois points de gagnés pour les "très pessimistes", et près de 17 pour les "pessimistes" depuis le premier trimestre.Reste qu'au total, davantage de sociétés semblent optimistes quant à leurs futures affaires (39,5 %), malgré le fait que plus personne se déclare "très optimiste".
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