A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/numericable-en-negociations-pour-racheter-sfr-15-milliards-d-euros-39798003.htm
Business : D’après Les Echos, Vivendi a donné un accord de principe à l'ouverture de discussions avec Numericable afin de négocier un scénario de vente de SFR pour 15 milliards d'euros. En 2013, les discussions s'étaient soldées par un échec.
Mise à jour : Vivendi tient à préciser auprès de Reuters que si accord il y a, celui-ci porte uniquement à ce stade sur l’ouverture de discussions, démentant ainsi tout « protocole d’accord » avec Numericable. « Il y a un accord pour discuter avec Numericable d'une nouvelle proposition, pour voir si des solutions sont possibles » témoigne une source au sein de Vivendi.
Car des discussions dans la perspective d’un rachat, SFR et Numericable en ont déjà ouvertes en 2013. Mais celles-ci s’étaient soldées par un échec en raison d’un désaccord sur le prix de SFR. Ce point ne serait plus un blocage selon Les Echos et le prix de 15 milliards d’euros ferait désormais consensus entre les deux parties.
« Les risques d’exécution d’une telle opération ne sont toutefois pas nuls avec des synergies qui ne devraient pleinement porter leurs fruits quand dans 3 ou 4 ans » prévient cependant Natixis. « Dans le passé nous avons pu constater (voir par exemple rachat d’Alice par Iliad), une fusion conduit immanquablement à une perte de clients au profit des autres opérateurs » ajoute la banque.
Pour autant, « si cette opération allait à son terme », elle pourrait aussi avoir pour effet de « quelque peu » marginaliser Bouygues Telecom. Au point de pousser l’opérateur à un rapprochement avec un concurrent comme Free ? Une « hypothèse que nous ne retenons pas à court terme » commente Natixis.
Du côté d’Orange, la fusion SFR/Numericable se traduirait par une perte de revenus estimés à 300 millions d’euros par an liés au dégroupage, des frais qui lui sont actuellement versés par SFR.
Car des discussions dans la perspective d’un rachat, SFR et Numericable en ont déjà ouvertes en 2013. Mais celles-ci s’étaient soldées par un échec en raison d’un désaccord sur le prix de SFR. Ce point ne serait plus un blocage selon Les Echos et le prix de 15 milliards d’euros ferait désormais consensus entre les deux parties.
« Les risques d’exécution d’une telle opération ne sont toutefois pas nuls avec des synergies qui ne devraient pleinement porter leurs fruits quand dans 3 ou 4 ans » prévient cependant Natixis. « Dans le passé nous avons pu constater (voir par exemple rachat d’Alice par Iliad), une fusion conduit immanquablement à une perte de clients au profit des autres opérateurs » ajoute la banque.
Pour autant, « si cette opération allait à son terme », elle pourrait aussi avoir pour effet de « quelque peu » marginaliser Bouygues Telecom. Au point de pousser l’opérateur à un rapprochement avec un concurrent comme Free ? Une « hypothèse que nous ne retenons pas à court terme » commente Natixis.
Du côté d’Orange, la fusion SFR/Numericable se traduirait par une perte de revenus estimés à 300 millions d’euros par an liés au dégroupage, des frais qui lui sont actuellement versés par SFR.
Depuis le début d’année, les spéculations autour d’un rachat de SFR, filiale télécom de Vivendi, par Numericable sont vives. Selon Les Echos, une nouvelle étape a même été franchie puisque la maison-mère a d’ores et déjà donné un accord de principe à la vente.
Vendredi 21 février, le conseil de surveillance de Vivendi a ainsi donné un feu vert au patron de l’opérateur, Jean-Yves Charlier, pour négocier avec Numericable. Une rencontre s’est également déroulée entre le président du conseil de Vivendi, Jean-René Fourtou, et Patrick Drahi, propriétaire du cablô-opérateur via sa holding Altice.
Si des négociations semblent effectivement ouvertes, rien n’est fait néanmoins. Selon Les Echos, l’objectif est en effet de parvenir un accord ferme d’ici quelques semaines. Le prix débattu pour SFR serait de 15 milliards d’euros – dont 8 milliards payés par de la dette.
La nouvelle entité, née de la fusion, serait détenue à 50% par Altice. Quant à Vivendi, il conserverait 32% du capital. Grâce à cette opération, les actionnaires espèrent réaliser de nombreuses économies au travers de synergies évaluée à 6 milliards d’euros, notamment sur la partie réseaux.
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