A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/etude-socialnextwork-villes-deconnectees-c-est-pire-qu-on-ne-le-pensait-39798087.htm
Sommaire : L'étude de Le Social NextWork est sans appel. Les candidats aux Municipales n'ont pas d'agenda numérique alors que c'est un enjeu majeur pour les collectivités locales.
Le dernier billet de GreenSI (Des citoyens connectés, dans des villes déconnectées d'Internet) analysait les 15 dernières années de labels Villes Internet, pour constater qu'après les 5 premières années de la nouveauté, plus beaucoup d'initiatives numériques fleurissaient en France au niveau local.
En tout cas, pas dans les proportions auxquelles on pourrait s'y attendre dans un pays de 66 millions d'habitants et de 36.683 communes et compte tenu de la croissance d'Internet qui compte 42 millions d'internautes en France et un bon taux d'équipement des foyers en PCs;, Smartphones et maintenant tablettes.
Les projecteurs ont mis en évidence une faible motivation des politiques locales pour ces sujets, et parfois une confusion entre Internet et l'outil de communication des élus.
L'espoir réside dans une sensibilisation des élus, dès maintenant, pour ne pas prendre encore 15 ans pour découvrir que le web 1.0 est mort (site "plaquette") et que le web 2.0, plus social et mobile est déjà une réalité. Même dans le rural.
Malheureusement la lecture de l'enquête publiée ce jour parSocial NextWork, le réseau des délégués du numérique (Renaissance Numérique), laisse penser que les 6 prochaines années (durée du mandat de ceux qui vont être élus) seront encore stériles.
En effet, l'étude des programmes de 527 candidats plus de 250 villes montre que si pour 60 % des candidats ayant un programme en ligne, ces programmes parlent de numérique, l'appropriation de ces nouveaux outils reste principalement cantonnée aux grandes villes de France et les mesures proposées peu innovantes.
Or le numérique est pour les collectivités locales un enjeu majeur, au même titre que pour les entreprises confrontées en plus à la mondialisation.
C'est un facteur d'attractivité du territoire, un outil de réduction des coûts en plus d'être un moyen d'associer les citoyens, ou les regroupements de citoyens comme les associations, à la prise de décision des villes, à défaut de les associer dans la gestion.
Il y a quelques lueurs d'espoirs et un peu d'innovation avec certaines villes ci-après, qui veulent mettre en avant les sujets les plus avancés du numérique comme l'open data, le support aux startups regroupées sous la marque FrenchTech créée récemment par l'Etat, ou les FabLabs.
GreenSI vous laisse découvrir le document, et vous donne rendez-vous dans un an pour mesurer le trajet parcouru, en espérant fortement que pour une fois on va se tromper...
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