lundi 17 mars 2014

Le manque d’automatisation dans la gestion des licences et des droits entraîne un manque à gagner conséquent pour les éditeurs de logiciels

A lire sur: http://www.itchannel.info/articles/147067/manque-automatisation-gestion-licences-droits-entraine-manque-gagner-consequent-editeurs-logiciels.html

Lundi 10 Mars 2014
Le faible niveau d’utilisation de technologies de gestion des licences logicielles et des droits d’utilisation de la part des ISV bride le chiffre d’affaires qui pourrait notamment être généré par la virtualisation, et pénalise l’efficacité en termes de mise sur le marché et de commercialisation des produits. Tel est le principal constat que l'on peut dresser à la lecture de l'étude « Application Usage Management » dévoilée par Flexera Software, le fournisseur de solutions d’Application Usage Management pour les éditeurs et les entreprises. Cette étude a été menée conjointement par Flexera Software et IDC auprès de plus de 750 entreprises – éditeurs de logiciels, entreprises utilisatrices, fabricants d’équipements technologiques intelligents, etc. – sur tous les aspects de la gestion du cycle de vie des licences logicielles.

La nouvelle étude « Application Usage Management » dresse l’état des lieux et analyse les progrès des éditeurs par rapport à la gestion des licences logicielles et des droits, ainsi que les conséquences liées à un défaut d’automatisation en la matière. 35% des ISV interrogés ont ainsi adopté une technologie dédiée pour la gestion des licences, et seuls 25% ont fait de même pour la gestion des droits d’utilisation.

« La capacité à gérer efficacement les licences logicielles et les droits d’utilisation est un facteur déterminant pour le chiffre d’affaires des éditeurs de logiciels. Pour ces derniers, il est essentiel de faciliter autant que possible l’acquisition de licences par leurs clients, mais également le paiement et la gestion des droits », commente Amy Konary, Vice-président Research ‘Software Licensing & Provisioning’ chez IDC. « Les systèmes propriétaires de licensing offrent rarement la flexibilité nécessaire pour s’adapter aux changements des conditions du marché, et peuvent créer progressivement un désavantage compétitif pour les éditeurs concernés. Les technologies de nouvelle génération permettent de simplifier et améliorer les processus de gestion des licences et des droits, favorisant une monétisation plus souple et plus efficace. »


Automatisation, intégration dans le cycle de vente et expérience client

En intégrant la gestion des licences et des droits dans le cycle de vente complet – devis, proposition commerciale, contrat, commande, facturation et réception du paiement –, les éditeurs sont en mesure de fournir électroniquement leurs logiciels et d’accélérer l’encaissement des revenus. Les technologies de gestion des licences et des droits permettent également aux éditeurs d’exploiter, monétiser et protéger plus efficacement leurs propriétés intellectuelles.

Parallèlement, l’étude IDC/Flexera Software met en lumière les conséquences d’un défaut d’automatisation dans la gestion des licences et des droits. L’étude montre notamment que 39% des entreprises interrogées évoquent la difficulté à permettre aux clients de gérer eux-mêmes leurs droits d’utilisation ; 30% soulignent la difficulté à protéger leurs propriétés intellectuelles et à packager leurs offres pour créer différentes versions de leurs produits pour répondre à plus de besoins ; enfin, 28% soulignent la difficulté à proposer des versions d’essai et des licences provisoire d’évaluation.

Les éditeurs de logiciels interrogés évoquent également les défis de gestion des licences et des droits dans les contextes de fusion-acquisition : 68% soulignent la difficulté, dans un tel contexte, à intégrer des produits utilisant des bases de codes disparates ; 55% soulignent la difficulté à unifier les licences pour tous les produits après une acquisition ou une fusion tandis que 43% soulignent la difficulté à maintenir les systèmes disparates de gestion des licences.


Editeurs de logiciels et virtualisation : un manque à gagner important

Selon l’étude, les éditeurs de logiciels sous-estiment les risques de pertes de chiffre d’affaires lié à la virtualisation. Ces risques sont essentiellement liés à la facilité, pour les entreprises, de créer des versions d’une application pour une utilisation dans un environnement virtualisé – cloud public, privé ou hybride, notamment – sans payer pour cela. Bien que la plupart des éditeurs aient inscrit des règles dans leurs accords de licence pour la virtualisation, il leur est très difficile de capter les revenus des logiciels virtualisés sans technologie avancée de licensing. 65% des éditeurs interrogés considèrent la virtualisation comme un marché très important mais seuls 9% perçoivent les risques, et les pertes de chiffre d’affaires lié à la virtualisation sont déjà un problème de taille. Enfin, 52% des ISV déclarent que les clients utilisant leurs logiciels en environnement virtualisé les utilisent au-delà de ce qui est prévu contractuellement. 

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