A lire sur: http://www.atelier.net/trends/articles/duree-vie-groupes-internet-ne-depend-de-interet-de-membres_425066
Toutes les entreprises ayant une
présence digitale sont à la recherche du même graal : trouver une
méthode qui permettrait la viralisation de leurs offres et au contraire
de minimiser la propagation du mécontentement.
Dans notre utilisation quotidienne d’Internet,
billets de blog, commentaires, likes ou partages nous servent à
exprimer des opinions ou à montrer des centres d’intérêt. Ces activités
laissent des traces qui sont analysées et combinées avec d’autres. Ces
métadonnées sont alors à leur tour rapprochées avec d’autres pour former
des nœuds dont les relations et les structures sont modélisées sous
forme de réseaux. Pourquoi certains groupes ainsi formés, grandissent ou
au contraire meurt ? C’est le problème qu’aurait résolu un groupe de chercheurs polonais de l’université de Cracovie
en observant les mouvements de ces "nœuds" sur la blogosphère politique
polonaise. Ceux-ci ont évalué que les possibilités pour qu’un individu
rejoigne un groupe sont en fait beaucoup plus élevées lorsque celui-ci
présente un taux de divergence entre ses intérêts et ceux du groupe
auquel il appartient compris entre 50 et 100%.
Le cycle de vie du « groupe virtuel »
L’étude explique en effet que bien évidemment la
probabilité qu’un individu adhère à un groupe est fortement lié au fait
que ses intérêts soient convergents. Néanmoins, le taux de
transformation n’est pas aussi positivement corrélé. En effet, les
personnes ayant les plus convergents ne rejoignent que très rarement les
groupes concernés. On pourrait donc en conclure en première lecture que
les spécialistes d’un sujet sont durs à recruter quand l’envie d’en
savoir plus ou la nécessité de s’informer sont des moteurs de
souscription. Attention cependant, car si de nombreux recrutements se
résument à la curiosité, ils sont également à la base de la plupart des
utilisateurs inactifs… et des départs d’un groupe. L’enjeu se situe dans
le fait de pouvoir prédire la migration des utilisateurs entre groupes
et ainsi de pouvoir attirer une audience. En observant les internautes
les plus actifs à l’origine de groupes et en analysant les données
sémantiques, ces chercheurs avancent que la méthode dont ils sont à
l’origine est adaptable bien au-delà de la blogosphère et pourrait très
bien s’adapter aux réseaux sociaux, notamment au Fan pages.
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