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PAR LÉLIA DE MATHAREL PUBLIÉ LE À 14H09
Pas d’électricité, pas d’essence pour recharger les batteries du prototype de robot EcoBot III : il se nourrit essentiellement d’urine ! Six années de travail ont été nécessaires pour mettre au point cette machine.
Au menu pour le prototype de robot EcoBot III : mouches mortes en apéritif, boue et eau saumâtre des égouts, quelques fruits pourris pour le dessert, le tout arrosé d’urine... Cet immangeable repas alimente la machine développée depuis 2007 au Royaume-Uni par cinq chercheurs du Bristol Robotics Laboratory. 100% autonome, elle fonctionne sans essence ni électricité. Lors du dernier test effectué par les scientifiques, le prototype a marché sept jours consécutifs sans intervention humaine, jusqu’à ce qu’un problème mécanique vienne interrompre son activité.
Pour permettre à ses 63 centimètres de haut et ses 5,88 kilos de se déplacer, EcoBot III récolte eau, boue et excréments avec une pompe et attire des mouches grâce à un piège intégré à sa structure, qui doit être testé à l'avenir. Cette matière organique est stockée dans des poches étanches, avant d’être conduite par une pompe à travers un réseau de tuyaux qui ressemble au cœur humain, comme l’expliquent les chercheurs dans une très sérieuse publication scientifique parue dans la revue Bioinspiration & Biomimetics.
Ces tubes sont reliés à un réseau de 48 cellules microbiennes. Avec leurs germes, elles transforment certaines molécules présentes dans la matière organique en énergie. Celle-ci est convertie en électricité grâce à un système de polarité.
En produisant de l’électricité, les cellules microbiennes génèrent de la chaleur. Cette dernière actionne la pompe-cœur et conduit à nouveau le carburant jusqu’aux cellules microbiennes. Ce même enchaînement se produit toutes les 3,5 secondes, jusqu’à ce que l’accumulateur électrique dont dispose le prototype soit chargé. EcoBot III peut alors se consacrer pendant 3 heures à ses activités avant de procéder à une nouvelle digestion. La matière organique non digérée est évacuée par la machine, comme dans le système digestif du corps humain.
Lorsque les recherches auront abouti, de véritables robots pourront être construits sur le modèle d’EcoBot III. D’après l’étude d’IOP Science, ces automates devraient être capables de surveiller la croissance des plantes dans les champs, d’explorer les fonds marins, mais aussi d’alimenter des batteries de voitures et des ventilateurs en toute autonomie.
Lélia de Matharel
Dans la vidéo ci-dessous le Dr Ioannis Ieropoulos, un chercheur de l’équipe, explique comment charger un téléphone portable avec de l’urine.
Pour permettre à ses 63 centimètres de haut et ses 5,88 kilos de se déplacer, EcoBot III récolte eau, boue et excréments avec une pompe et attire des mouches grâce à un piège intégré à sa structure, qui doit être testé à l'avenir. Cette matière organique est stockée dans des poches étanches, avant d’être conduite par une pompe à travers un réseau de tuyaux qui ressemble au cœur humain, comme l’expliquent les chercheurs dans une très sérieuse publication scientifique parue dans la revue Bioinspiration & Biomimetics.
Ces tubes sont reliés à un réseau de 48 cellules microbiennes. Avec leurs germes, elles transforment certaines molécules présentes dans la matière organique en énergie. Celle-ci est convertie en électricité grâce à un système de polarité.
En produisant de l’électricité, les cellules microbiennes génèrent de la chaleur. Cette dernière actionne la pompe-cœur et conduit à nouveau le carburant jusqu’aux cellules microbiennes. Ce même enchaînement se produit toutes les 3,5 secondes, jusqu’à ce que l’accumulateur électrique dont dispose le prototype soit chargé. EcoBot III peut alors se consacrer pendant 3 heures à ses activités avant de procéder à une nouvelle digestion. La matière organique non digérée est évacuée par la machine, comme dans le système digestif du corps humain.
Lorsque les recherches auront abouti, de véritables robots pourront être construits sur le modèle d’EcoBot III. D’après l’étude d’IOP Science, ces automates devraient être capables de surveiller la croissance des plantes dans les champs, d’explorer les fonds marins, mais aussi d’alimenter des batteries de voitures et des ventilateurs en toute autonomie.
Lélia de Matharel
Dans la vidéo ci-dessous le Dr Ioannis Ieropoulos, un chercheur de l’équipe, explique comment charger un téléphone portable avec de l’urine.
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