A lire sur: http://www.itchannel.info/articles/145146/externalisation-infrastructures-it-cloud-computing-approches-roi-tendances-2015.html
En 2013, le recours à des services de cloud computing pour les infrastructures IT est très variable d’un secteur d’activité à l’autre. Ainsi, sur la base des profils d’organisation des 100 décideurs interrogés, il ressort que les secteurs de l’informatique et des télécoms, de la distribution ainsi que des services (hors banque et assurance) sont les plus enclins à faire appel à de tels services.
Pour les décideurs ouverts à ces services de cloud computing externes, plus de deux sur cinq interrogés indiquent y recourir à l’occasion soit du déploiement de nouvelles infrastructures IT (notamment dans la distribution, l’industrie et le secteur de l’informatique avec des éditeurs de logiciels évoluant vers des services de type SaaS – Software as a Service) soit de l’externalisation d’infrastructures jusqu’ici gérées en interne (cas des banques, assurances et du secteur public).
Les DSI de l’industrie, ainsi que ceux de grandes entreprises, favorisent plutôt la migration de certains de leurs contrats d’externalisation vers des services de cloud computing. Ceux du secteur public sont dans la logique de compléter leurs contrats d’externalisation existants. L’analyse du recours à des services externes de cloud computing par secteur et taille des organisations montre que les approches sont diverses et variées, très dépendantes du contexte et de l’activité. Les éléments détaillés de l’étude complète permettent d’aller plus loin, et de mieux en appréhender ces différentes composantes.
Le cloud computing d’infrastructures IT concerne des domaines ciblés
En 2013, trois domaines sont ciblés en priorité par les décideurs informatiques interrogés en ce qui concerne leur recours à des services externes de cloud computing pour leurs infrastructures IT : le stockage, avec des solutions permettant d’entreposer dans le cloud des données et des contenus électroniques pour un traitement ultérieur ; la sauvegarde, avec des solutions destinées à dupliquer des données et contenus électroniques, particulièrement ceux considérés comme sensibles, et à les mettre en sécurité dans un but de restauration, en cas de dysfonctionnement du dispositif sur lequel ils sont enregistrés.
Ces solutions sont de plus en plus considérées dans le cadre de PRA/PCA (Plan de Reprise d’Activité / Plan de Continuité d’Activité) ; l’archivage électronique, enfin, avec des solutions permettant de réunir, identifier, sélectionner, classer et conserver des données et contenus électroniques, sur un support sécurisé, dans le but de les exploiter et de les rendre accessibles dans le temps, que ce soit à titre de preuve (en cas d’obligations légales notamment ou de litiges) ou à titre informatif (conservation au titre de la valeur patrimoniale). Viennent ensuite les serveurs sous-tendant des applications non stratégiques pouvant être néanmoins critiques (comme la messagerie, les applications de collaboration et de gestion de projet, le site web de l’entreprise…) et de plus en plus d’environnements stratégiques comme ceux relatifs à la production informatique, aux tests ou serveurs soustendant des sites web transactionnels critiques ou de e-commerce.
Les modèles de services de cloud privilégiés favorisent les approches hybrides
Chez les décideurs informatiques interrogés, les modèles de services externes de cloud computing retenus sont variés en 2013. Entre des services de cloud public et ceux de cloud privé externalisés ou opérés en interne, aucun n’émerge plus que l’autre. Les DSI combinent de plus en plus les modèles et favorisent, in fine, des approches hybrides mixant différents environnements, y compris ceux hébergés dans l’entreprise et non portés dans le cloud.
Le développement d’approches hybrides pose de nouveaux enjeux aux DSI qui, s’ils veulent que les différents environnements de leur système d’information concernés dialoguent entre eux, doivent s’assurer de ne pas être verrouillés par des technologiques et engagements contractuels ne permettant aucune ouverture vers des tiers. Le recours à des standards et à des technologies ouvertes (cf. OpenStack…, les travaux de l’ETSI, de l’IEEE Standard Association avec SIIF – Standard for Intercloud Interoperability and Federation, de l’Open Grid Forum ou de OASIS) sont des pistes que les DSI considèrent avec attention. Cette tendance devrait aussi favoriser le recours au PaaS comme plate-forme d’intégration de services.
Des ROI supérieurs avec le cloud par rapport à d’autres approches d’externalisation
Près de deux décideurs informatiques interrogés sur cinq mentionnent qu’ils obtiennent des ROI supérieurs via l’externalisation de leurs infrastructures IT dans le cloud par rapport aux autres approches d’externalisation auxquelles ils avaient recours jusqu’ici (infogérance d’infrastructures, hébergement…).
Le cloud computing impacte ces approches de services et d'externalisation jusqu'ici privilégiées d’autant plus que les ROI obtenus sont clairement quantifiables.
La gestion contractuelle des services de cloud computing externalisés reste cependant encore complexe pour les DSI. Elle leur « impose » de mettre en place des équipes dédiées et/ou d’acquérir des compétences en gestion de contrats de services spécifiques à ce modèle.
Par ailleurs, pour atteindre les ROI escomptés, la migration vers le cloud computing nécessite bien souvent de réviser les architectures existantes et les modèles d'approvisionnement et de services en place. Au-delà des ROI, c'est aussi l'opportunité pour les DSI d'innover et de créer de nouveaux modèles de services.
Pour près d’un décideur informatique sur deux interrogés, la nature des ROI obtenus avec l’externalisation des infrastructures IT dans le cloud par rapport à d’autres approches d’externalisation porte avant tout sur des gains de flexibilité (ajouts de nouvelles ressources en fonction des besoins) mais aussi des gains en temps et ressources associées (recentrage de l’informatique sur son coeur de métier, meilleure disponibilité des ressources, mise en place rapide...). Sans oublier une réduction des dépenses d'investissements (modèle « pay as you go », mutualisation des coûts...) et des gains d’évolutivité.
Une augmentation d’ici 2015 des budgets d’externalisation avec le cloud computing
Plus de la moitié des directeurs informatiques interrogés anticipent une hausse de la part de leur budget informatique dévolue à des projets d’externalisation avec le cloud computing d’ici 2015. Par secteur d’activité, ce sont plus particulièrement les décideurs de la distribution, de l’industrie et des services (hors banque et assurance),
qui anticipent une hausse de ce budget d’ici 2015 et, sans surprise aussi, ceux de l’informatique et des télécoms. En 2013, la part du budget informatique allouée à l’externalisation avec le cloud computing (tout environnement confondu) oscille entre 1% et 9% pour la moitié des décideurs interrogés ouverts à ces services. Elle peut dépasser les 50% chez les décideurs des secteurs de l’informatique et des télécoms.
Au final, près de deux organisations sur cinq mentionnent qu’elles obtiennent des ROI supérieurs via l’externalisation des infrastructures IT dans le cloud par rapport à d’autres approches d’externalisation. En conséquence, elles devraient encore augmenter la part dans leur budget informatique dévolue à des projets d’externalisation avec le cloud computing d’ici 2015
* Markess International vient de publier une étude dédiée à l'externalisation des infrastructures IT avec le cloud computing dont la synthèse de 10 pages est téléchargeable gratuitement. Ce document délivre quelques?uns des résultats de l'étude approfondie menée auprès de 175 décideurs informatiques et prestataires du marché en France avec le soutien des sociétés OVH et T-Systems. La méthodologie suivie pour réaliser cette étude de plus de 150 pages de données détaillées repose sur 175 interviews réalisées de juillet à fin septembre 2013 auprès de 100 décideurs au sein d’entreprises et d’administrations en France (à 75% IT) et 75 prestataires actifs sur le marché des solutions de cloud computing en France.
Jeudi 5 Décembre 2013
D’ici 2015, plus d’un décideur informatique sur deux prévoit d’augmenter la part de son budget dévolue à des projets d’externalisation avec le cloud computing. Les ROI (retours sur investissements) obtenus sont assurément l’une des raisons favorisant cette tendance, analyse Markess International. Le corollaire est que les services de cloud computing prennent progressivement le pas sur d’autres formes d’externalisation (hébergement classique, infogérance, exploitation d’infrastructures…). En 2013, les infrastructures IT concernées en priorité par des services de cloud computing sont celles du stockage, de la sauvegarde et de l’archivage, suivies ensuite par les serveurs sous-tendant des applications non stratégiques. Les applications hébergées sur ces infrastructures portées dans le cloud sont avant tout relatives à la messagerie, à la collaboration, aux sites web et portails...En 2013, le recours à des services de cloud computing pour les infrastructures IT est très variable d’un secteur d’activité à l’autre. Ainsi, sur la base des profils d’organisation des 100 décideurs interrogés, il ressort que les secteurs de l’informatique et des télécoms, de la distribution ainsi que des services (hors banque et assurance) sont les plus enclins à faire appel à de tels services.
Pour les décideurs ouverts à ces services de cloud computing externes, plus de deux sur cinq interrogés indiquent y recourir à l’occasion soit du déploiement de nouvelles infrastructures IT (notamment dans la distribution, l’industrie et le secteur de l’informatique avec des éditeurs de logiciels évoluant vers des services de type SaaS – Software as a Service) soit de l’externalisation d’infrastructures jusqu’ici gérées en interne (cas des banques, assurances et du secteur public).
Les DSI de l’industrie, ainsi que ceux de grandes entreprises, favorisent plutôt la migration de certains de leurs contrats d’externalisation vers des services de cloud computing. Ceux du secteur public sont dans la logique de compléter leurs contrats d’externalisation existants. L’analyse du recours à des services externes de cloud computing par secteur et taille des organisations montre que les approches sont diverses et variées, très dépendantes du contexte et de l’activité. Les éléments détaillés de l’étude complète permettent d’aller plus loin, et de mieux en appréhender ces différentes composantes.
Le cloud computing d’infrastructures IT concerne des domaines ciblés
En 2013, trois domaines sont ciblés en priorité par les décideurs informatiques interrogés en ce qui concerne leur recours à des services externes de cloud computing pour leurs infrastructures IT : le stockage, avec des solutions permettant d’entreposer dans le cloud des données et des contenus électroniques pour un traitement ultérieur ; la sauvegarde, avec des solutions destinées à dupliquer des données et contenus électroniques, particulièrement ceux considérés comme sensibles, et à les mettre en sécurité dans un but de restauration, en cas de dysfonctionnement du dispositif sur lequel ils sont enregistrés.
Ces solutions sont de plus en plus considérées dans le cadre de PRA/PCA (Plan de Reprise d’Activité / Plan de Continuité d’Activité) ; l’archivage électronique, enfin, avec des solutions permettant de réunir, identifier, sélectionner, classer et conserver des données et contenus électroniques, sur un support sécurisé, dans le but de les exploiter et de les rendre accessibles dans le temps, que ce soit à titre de preuve (en cas d’obligations légales notamment ou de litiges) ou à titre informatif (conservation au titre de la valeur patrimoniale). Viennent ensuite les serveurs sous-tendant des applications non stratégiques pouvant être néanmoins critiques (comme la messagerie, les applications de collaboration et de gestion de projet, le site web de l’entreprise…) et de plus en plus d’environnements stratégiques comme ceux relatifs à la production informatique, aux tests ou serveurs soustendant des sites web transactionnels critiques ou de e-commerce.
Les modèles de services de cloud privilégiés favorisent les approches hybrides
Chez les décideurs informatiques interrogés, les modèles de services externes de cloud computing retenus sont variés en 2013. Entre des services de cloud public et ceux de cloud privé externalisés ou opérés en interne, aucun n’émerge plus que l’autre. Les DSI combinent de plus en plus les modèles et favorisent, in fine, des approches hybrides mixant différents environnements, y compris ceux hébergés dans l’entreprise et non portés dans le cloud.
Le développement d’approches hybrides pose de nouveaux enjeux aux DSI qui, s’ils veulent que les différents environnements de leur système d’information concernés dialoguent entre eux, doivent s’assurer de ne pas être verrouillés par des technologiques et engagements contractuels ne permettant aucune ouverture vers des tiers. Le recours à des standards et à des technologies ouvertes (cf. OpenStack…, les travaux de l’ETSI, de l’IEEE Standard Association avec SIIF – Standard for Intercloud Interoperability and Federation, de l’Open Grid Forum ou de OASIS) sont des pistes que les DSI considèrent avec attention. Cette tendance devrait aussi favoriser le recours au PaaS comme plate-forme d’intégration de services.
Des ROI supérieurs avec le cloud par rapport à d’autres approches d’externalisation
Près de deux décideurs informatiques interrogés sur cinq mentionnent qu’ils obtiennent des ROI supérieurs via l’externalisation de leurs infrastructures IT dans le cloud par rapport aux autres approches d’externalisation auxquelles ils avaient recours jusqu’ici (infogérance d’infrastructures, hébergement…).
Le cloud computing impacte ces approches de services et d'externalisation jusqu'ici privilégiées d’autant plus que les ROI obtenus sont clairement quantifiables.
La gestion contractuelle des services de cloud computing externalisés reste cependant encore complexe pour les DSI. Elle leur « impose » de mettre en place des équipes dédiées et/ou d’acquérir des compétences en gestion de contrats de services spécifiques à ce modèle.
Par ailleurs, pour atteindre les ROI escomptés, la migration vers le cloud computing nécessite bien souvent de réviser les architectures existantes et les modèles d'approvisionnement et de services en place. Au-delà des ROI, c'est aussi l'opportunité pour les DSI d'innover et de créer de nouveaux modèles de services.
Pour près d’un décideur informatique sur deux interrogés, la nature des ROI obtenus avec l’externalisation des infrastructures IT dans le cloud par rapport à d’autres approches d’externalisation porte avant tout sur des gains de flexibilité (ajouts de nouvelles ressources en fonction des besoins) mais aussi des gains en temps et ressources associées (recentrage de l’informatique sur son coeur de métier, meilleure disponibilité des ressources, mise en place rapide...). Sans oublier une réduction des dépenses d'investissements (modèle « pay as you go », mutualisation des coûts...) et des gains d’évolutivité.
Une augmentation d’ici 2015 des budgets d’externalisation avec le cloud computing
Plus de la moitié des directeurs informatiques interrogés anticipent une hausse de la part de leur budget informatique dévolue à des projets d’externalisation avec le cloud computing d’ici 2015. Par secteur d’activité, ce sont plus particulièrement les décideurs de la distribution, de l’industrie et des services (hors banque et assurance),
qui anticipent une hausse de ce budget d’ici 2015 et, sans surprise aussi, ceux de l’informatique et des télécoms. En 2013, la part du budget informatique allouée à l’externalisation avec le cloud computing (tout environnement confondu) oscille entre 1% et 9% pour la moitié des décideurs interrogés ouverts à ces services. Elle peut dépasser les 50% chez les décideurs des secteurs de l’informatique et des télécoms.
Au final, près de deux organisations sur cinq mentionnent qu’elles obtiennent des ROI supérieurs via l’externalisation des infrastructures IT dans le cloud par rapport à d’autres approches d’externalisation. En conséquence, elles devraient encore augmenter la part dans leur budget informatique dévolue à des projets d’externalisation avec le cloud computing d’ici 2015
* Markess International vient de publier une étude dédiée à l'externalisation des infrastructures IT avec le cloud computing dont la synthèse de 10 pages est téléchargeable gratuitement. Ce document délivre quelques?uns des résultats de l'étude approfondie menée auprès de 175 décideurs informatiques et prestataires du marché en France avec le soutien des sociétés OVH et T-Systems. La méthodologie suivie pour réaliser cette étude de plus de 150 pages de données détaillées repose sur 175 interviews réalisées de juillet à fin septembre 2013 auprès de 100 décideurs au sein d’entreprises et d’administrations en France (à 75% IT) et 75 prestataires actifs sur le marché des solutions de cloud computing en France.
Source: infoDSI.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire