A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/yotaphone-karbonn-titanium-x-la-russie-et-l-inde-a-l-assaut-du-marche-des-smartphones-39796141.htm
Business : Avec ces deux smartphones plutôt originaux, les deux pays veulent faire leur entrée dans le cercle très fermé des plus grands producteurs de mobiles.
Dans le marché des smartphones, les places sont de plus en plus chères. Derrière Samsung et Apple, la guerre fait rage entre les challengers (LG, Sony) et les géants chinois qui n'arrêtent pas de grappiller des parts de marché (ZTE, Huawei, Alcatel OneTouch...). Mais d'autres petits poucets veulent avoir leur mot à dire.
On a évoqué ici certaines initiatives alternatives comme le Jollasous SailfishOS ou encore Ubuntu Edge. Il faudra également compter avec l'Inde et la Russie qui mettent en avant deux projets ambitieux.
Du côté du sous-continent, c'est le Karbonn Titanium X de Karbonn Mobiles qui commence à faire beaucoup parler. Visant clairement le haut de gamme, ce terminal offre des spécifications qui n'ont pas à rougir de la concurrence avec un écran IPS de 5 pouces (1920 x 1080 pixels, Full HD), un processeur quad-core cadencé à 1,5 GHz, 1 Go de RAM, 16 Go de mémoire interne, un capteur de 13 megapixels, le tout sous Android.
Haut de gamme mais à prix serré (néanmoins encore inconnu) pour séduire l'émergente et colossale classe moyenne du pays, promet le fabricant qui s'est fait une spécialité de ce positionnement.
"Avec le Karbonn Titanium X, nous portons le marché du smartphone indien à un autre niveau. Le Karbonn Titanium X se positionne au sommet de l'innovation et de la recherche.", commente Shashin Devsare, directeur exécutif de la marque.
Enfin de l'originalité
Pour le moment, Karbonn Mobiles se contente de viser l'énorme marché indien mais rien ne dit que le fabricant ne vise pas un développement similaire à un ZTE ou Huawei. Ce n'est pas le cas du russe YotaPhone Mobiles qui vient d'officialiser le lancement européen de son très original YotaPhone.
Le terminal se distingue grâce à ses deux écrans, le premier est tactile, traditionnel tandis que le second au dos, est à encre électronique et fait office de liseuse. C'est le seul à proposer cette approche dans un univers des smartphone où l'originalité du design n'est plus la règle.
4G, il embarque un écran couleur 4,3 pouces 720 x 1280, un écran à encre électronique de 4,3 pouces affichant une résolution de 640 par 360 pixels, un processeur double coeur Snapdragon S4 cadencé à 1,7 GHz, 2Go de RAM, 32Go de stockage interne, un capteur photo 13 mégapixels et une batterie 1800mAh, sous Android.
Son prix : 499 euros. Le fabricant met en avant les nouveaux usages permis par ce double écran : l'accès à une liseuse très autonome (50 heures) évidemment mais aussi un système de notifications plus efficace (via ce second écran qui n'a pas besoin d'être déverrouillé), et des applications dédiées qui exploitent cette originalité.
Le smartphone est ainsi associé à une boutique d'applications spécifiques, le Yota App, où l'on trouve déjà des outils permettant de tirer parti de l'écran à encre électronique (pour gérer les notifications notamment). C'est à travers ces applications que le fabricant espère tirer son épingle du jeu et valider son concept.
Reste à savoir si ce Yotaphone peut se faire une place en Europe. Son succès dépend d'un nombre important de paramètres, notamment la capacité des développeurs à créer des applications spécifiques et l'accueil de la distribution. Mais cette initiative illustre un réveil de l'Europe en matière de smartphones. Car depuis le rachat de Nokia par Microsoft, le Vieux Continent a disparu du radar.
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