A lire sur: http://www.ictjournal.ch/fr-CH/News/2013/12/05/Big-Data-un-plus-pour-les-entreprises-une-interrogation-pour-les-particuliers.aspx
Hier, lors du forum «Algorithmus», le big data a été abordé sous toutes ses coutures. Les exemples pratiques en entreprises montrent l'étendue de son potentiel, alors que son utilisation pour les données privées reste disputée.
Les retards d’avion coûtent 40 milliards de dollars par an aux compagnies aériennes. 10% d’entre eux sont dûs à la maintenance. L’avion pourrait, avant même l’atterrissage, signaler les problèmes qu’il analyse en temps réel (l’on parle ici de 5000 données par seconde), économisant l’étape du diagnostic sur le tarmac. Voici l’une des solutions big data présentées lors du Forum «Algorithmus» organisé par le quotidien Tages Anzeiger à Zurich, hier, qui a réuni une centaine de participants. Georg Knoth, CEO de General Electric pour la Suisse et l’Autriche, a présenté cet exemple pour illustrer les solutions big data que son entreprise met en place pour ses clients.
Les entreprises comme General Electric ont beaucoup à apprendre des start-up, explique-t-il, en termes de vitesse de développement, et d’échecs, par lesquels l’on peut tirer des enseignements. La firme investit massivement dans le big data et l’analytique, avec des montants de l’ordre du milliard, étalés sur les prochaines années.
Chez Coop aussi
Les 17 orateurs du jour ont tous évoqué des exemples concrets de l’utilisation du big data dans leur compagnie. Ainsi, Coop a changé ses conditions générales l’an dernier, afin d’utiliser les données issues de la Supercard, des conditions acceptées par un million de consommateurs. Concrètement, outre des actions ciblées, le géant orange compare le comportement sur son site avec celui en magasin: le consommateur peut se contenter de s'informer en ligne sur un produit, avant de l'acquérir en magasin.
Il essaie également de comprendre les cross selling: «Lorsque nous avons une action sur le vin, nous regardons les effets sur la vente de viande séchée», explique Thomas Schwetje, responsable marketing et services. Les données sont conservées durant trois ans. «Au-delà, cela n’a pas de sens, car les situations personnelles évoluent: mariage, enfant, divorce, jeunes qui quittent le nid…»
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