samedi 1 mars 2014

1ER KRACH FINANCIER DU BITCOIN

A lire sur: http://www.itone.lu/article/1er-krach-financier-du-bitcoin

1ER KRACH FINANCIER DU BITCOIN
28-Feb-2014
MtGox, la plus grande plateforme d’échange de bitcoin vient de demander sa mise sous protection de la loi sur la faillite au Japon, suite à l’arrêt de la plate-forme mardi dernier et évoquant la perte d’un peu plus d’un demi-milliard de dollars en monnaie virtuelle.

« Nous avons perdu des bitcoins à cause des faiblesses du système. Nous sommes désolés pour les problèmes causés à toutes les personnes concernées », a déclaré Mark Karpeles avant d’ajouter: « Il y a énormément de spéculation concernant l’avenir de MtGox, mais je tiens à préciser que je compte rester au Japon et continuer à travailler très dur avec mes équipes afin de trouver une solution à cette situation ».

Le Bitcoin qui ne valait que quelques cents en 2009 est monté jusqu’à une valeur de plus de mille dollars ces derniers mois. Les autorités nippones ont demandé à la police et aux services de surveillance financière d’enquêter sur cette affaire, mais face au phénomène Bitcoin, dont l’objet même consiste à se développer en dehors des systèmes de régulations traditionnels, les autorités semblent désemparées. 

La CSSF a déjà émis un avis sur le Bitcoin

Si la CSSF estime que les monnaies virtuelles sont de la monnaie, puisqu’elles sont acceptées comme moyen de paiement pour des biens et des services par un cercle suffisamment large de personnes, le régulateur précise tout de même que l’émission d’une monnaie virtuelle n’est pas régulée du point de vue du droit monétaire. Les modalités de cette émission et la définition de ses rapports avec d’autres monnaies peuvent varier d’un type de monnaie virtuelle à l’autre. Les monnaies virtuelles n’ont à l’évidence pas cours légal et elles comportent des risques pour leurs détenteurs, à propos desquels EBA et ESMA ont d’ailleurs émis un avertissement public.

Pas de Bitcoin au Luxembourg

La CSSF rappelle cependant que personne ne peut s’établir au Luxembourg pour exercer une activité du secteur financier sans avoir obtenu l’agrément du Ministre des Finances et sans être soumis à la surveillance prudentielle de la CSSF (article 14 de la loi du 5 avril 1993 relative au secteur financier).

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