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La Poste teste un « service de conseil et d’impression 3D » à partir de ce mercredi dans trois bureaux franciliens. Au terme d’une période de 6 mois, si l’expérience s’avère concluante, elle sera étendue.
Pas question pour La Poste d’être à la traîne niveau nouvelles technologies. A partir de ce mercredi, le groupe postal lance dans trois de ses bureaux franciliens (à Bonne Nouvelle et à La Boétie à Paris, ainsi qu’à Boulogne-Billancourt) un « service de conseil et d’impression 3D », indique-t-il dans un communiqué. Ses clients – « architecte souhaitant éditer une maquette, étudiant voulant réaliser un projet ou encore créateur de bijoux ou designer désirant monter un prototype », donne en exemple La Poste – pourront ainsi « concevoir, réaliser et envoyer à leur destinataire un objet unique et personnalisé », ajoute le groupe.
Concrètement, les usagers de ce nouveau service seront accueillis par des postiers, ayant bénéficié d’une formation spécifique pour être à même de les conseiller et de prendre en charge leur clé USB contenant leur projet d’impression. Celle-ci prenant encore, dans le meilleur des cas, pas moins de deux heures, les clients seront invités à repasser au bureau de poste pour récupérer leur pièce. Dans l’hypothèse de projets complexes, les postiers enverront le fichier à leur partenaire dans cette expérience, la jeune start-up innovante française Scuplteo, qui le traitera sur des machines plus puissantes et sophistiquées. Le service de base, pour une coque de smartphone personnalisée par exemple, est facturé « une trentaine d’euros », indique une porte-parole de La Poste.
Le point dans six mois
Si l’expérimentation est concluante au terme de ce test prévu pour durer six mois, le service pourrait être étendu à d’autres bureaux de poste à travers la France. Outre la volonté d’être partie prenante de ce qui promet d’être une véritable révolution industrielle, à en croire les promoteurs de l’impression 3D, le groupe postal se prépare aussi à ce qui pourrait bouleverser le marché des colis, si demain entreprises et particuliers peuvent créer leurs propres pièces plutôt que de les faire venir par messagerie.
La Poste entend également élargir sa palette de services. « Dans ce même esprit, note encore le groupe, qui s’est aussi diversifié dans la téléphonie mobile en 2011(avec pas loin d’un million d’abonnés), La Poste expérimente l’utilisation par ses guichetiers de tablettes numériques dans trois bureaux de poste parisiens » (Chambre de commerce, Popincourt et Orgues-de-Flandre). Elle équipe en outre en tablettes numériques une cinquantaine de ses agences communales, implantées dans des lieux publics (commerces, mairies... ).
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