A lire sur: http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/74193.htm
Un groupe de chercheurs de
l'école supérieure des études environnementales globales de l'Université
de Kyoto a développé un logiciel de codage à barres de l'ADN pour
prévenir l'étiquetage frauduleux des produits alimentaires et aider les
enquêtes policières en identifiant l'origine des substances découvertes
sur les scènes de crimes. Grâce à ce logiciel récemment mis au point,
les utilisateurs peuvent facilement déterminer à quelle espèce
appartiennent des objets vivants en s'appuyant sur les informations de
leur séquence ADN. Le développement de ce logiciel a été annoncé le 18
octobre dans le journal de recherche scientifique américain Plos One.
"Les prix du thon jaune (albacore) et du thon rouge du Pacifique sont drastiquement différents. Il est néanmoins difficile même pour des experts de faire la distinction entre les deux une fois qu'ils ont été cuisinés. L'utilisation de ce logiciel permet de détecter facilement les erreurs d'étiquetage," déclare Akifumi Tanabe qui a joué un rôle prépondérant dans le développement du logiciel. En permettant de mener ce genre de test de façon plus normalisée et abordable, sans passer par un débat d'experts, la lutte contre la fraude sera grandement facilitée. On peut ainsi penser à la fraude avec viande de cheval dans les plats cuisinés en Europe qui aurait pu être décelée plus tôt.
Le logiciel créé par les chercheurs est capable de comparer des séquences d'ADN de plantes, poissons et tout autre objet vivant avec les séquences contenues dans les bases de données d'ADN. En comparant le codage à barres de l'ADN, le logiciel détermine automatiquement de quelle espèce les objets vivants proviennent. S'il s'agit d'une nouvelle espèce ou d'une espèce non référencée, le logiciel est capable de déterminer la famille et le genre auxquels elle appartient et d'indiquer quelles espèces connues lui sont apparentées. L'accès aux banques de données d'ADN est possible au Japon, aux Etats-Unis et en Europe. Les banques rassemblent les séquences ADN de près de 288.000 espèces de tous types.
Jusqu'à ce jour, le travail qui consiste à déterminer l'espèce d'un échantillon d'être vivant dépendait en grande partie de la connaissance d'experts et de leur expérience. Compte tenu de ces limitations, des erreurs étaient possibles et les avis pouvaient diverger. Ce logiciel permet d'automatiser et de normaliser l'opération en bénéficiant des dernières connaissances scientifiques en matière de génétique.
"Les prix du thon jaune (albacore) et du thon rouge du Pacifique sont drastiquement différents. Il est néanmoins difficile même pour des experts de faire la distinction entre les deux une fois qu'ils ont été cuisinés. L'utilisation de ce logiciel permet de détecter facilement les erreurs d'étiquetage," déclare Akifumi Tanabe qui a joué un rôle prépondérant dans le développement du logiciel. En permettant de mener ce genre de test de façon plus normalisée et abordable, sans passer par un débat d'experts, la lutte contre la fraude sera grandement facilitée. On peut ainsi penser à la fraude avec viande de cheval dans les plats cuisinés en Europe qui aurait pu être décelée plus tôt.
Le logiciel créé par les chercheurs est capable de comparer des séquences d'ADN de plantes, poissons et tout autre objet vivant avec les séquences contenues dans les bases de données d'ADN. En comparant le codage à barres de l'ADN, le logiciel détermine automatiquement de quelle espèce les objets vivants proviennent. S'il s'agit d'une nouvelle espèce ou d'une espèce non référencée, le logiciel est capable de déterminer la famille et le genre auxquels elle appartient et d'indiquer quelles espèces connues lui sont apparentées. L'accès aux banques de données d'ADN est possible au Japon, aux Etats-Unis et en Europe. Les banques rassemblent les séquences ADN de près de 288.000 espèces de tous types.
Jusqu'à ce jour, le travail qui consiste à déterminer l'espèce d'un échantillon d'être vivant dépendait en grande partie de la connaissance d'experts et de leur expérience. Compte tenu de ces limitations, des erreurs étaient possibles et les avis pouvaient diverger. Ce logiciel permet d'automatiser et de normaliser l'opération en bénéficiant des dernières connaissances scientifiques en matière de génétique.
Pour en savoir plus, contacts : Article scientifique complet paru le 18 octobre dans le journal PLOS ONE, version en ligne, en anglais : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/XaChX
Code brève, ADIT : 74193
Sources : Article du 22 octobre paru dans le Asahi Shimbun, rédacteur NOBUTARO KAJI, en anglais : http://ajw.asahi.com/article/economy/technology/AJ201310220008
Rédacteurs : Simon Vial-Pradel - adjoint(point)sdv(arobase)ambafrance(tiret)jp(point)org
Origine :
BE Japon numéro 666 (25/10/2013) - Ambassade de France au Japon / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/74193.htm
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