A lire sur: http://www.atelier.net/trends/articles/open-data-une-norme-grandes-villes-americaines_424871
La ville de New York libère toutes ses
données publiques afin de soutenir un écosystème innovant et se rendre
plus responsable face aux citoyens.
La ville de New York depuis le
lancement de son projet d’Open Data en 2011 a libéré plus de 1100
datasets issus de près de 60 agences municipales (éducation, transports,
etc). Ces dossiers représentent plus de 600 millions de « rangées » et
ont déjà été consultés plus de 2,8 millions de fois. Cette loi d’Open
Data signée par Michael Bloomberg en Mars 2012 impose aux agences
administratives de la ville plus de transparence et de responsabilité
auprès des administrés en ordonnant et libérant leurs données
gratuitement. La mise à disposition des développpeurs d’une plateforme
facile d’utilisation est couplée à un ensemble d’initiatives visant à
encourager le développement de startups innovantes.
Une plateforme encourageant la collaboration
La mairie de New York dans la continuité de sa loi d’Open Data
a lancé il y a quelques semaines un portail en ligne proposant des
données récoltées par les administrations de la ville depuis plus de 40
ans. Ce portail
n’est qu’une première étape, en effet la ville a également publié des
plaquettes de données déjà traitées et a clarifié son projet de libérer
toutes les données publiques à sa disposition d’ici 2018. Le portail
propose actuellement plus de 1100 datasets classés par thème (éducation,
environnement, santé etc.) et accessibles à tous. Comme le rappelle
Mike Flowers, responsable de cette plateforme ouverte, cette initiative a
pour vocation de faciliter une plus grande collaboration entre la
municipalité et ses administrés pour optimiser la gestion de la ville : «
Avec ces données, nous invitons les chercheurs, entreprises et
résidents à collaborer avec nous pour améliorer le quotidien des
Newyorkais. » De nombreux API et échantillons de codes et différents
outils de collaboration sont proposés sur la plateforme. Ces outils
permettent l’intégration en temps réel des données municipales
permettant par exemple de visualiser en temps réel des catastrophes
naturelles comme Google Crisis Map, qui utilise le potentiel de ces données récemment rendues publiques.
Une gestion des données qui incite à la création de startups innovantes
Cette libération des données se faisant en collaboration
avec plusieurs incubateurs et pôles de recherche universitaire, des
nombreuses startups allant au-delà des simples services de
m-administration profitent de cette politique. Le prix NYC BigApps qui récompense chaque année les applications mettant le plus en valeur les données rendues publiques a ainsi récompensé HealthyOut,
une application permettant de localiser les restaurants les plus
salubres à proximité, s’appuyant sur les données issues des inspections
menées par le Département de Santé publique, il permet de repérer les
restaurants conformes à la régulation en vigueur et servant des plats
diététiques. Un autre lauréat de ce prix, Ontodia
fonctionne comme une encyclopédie urbaine recensant des données
pratiques (éducation, sécurité, immobilier) associées à chaque quartier,
le développement de l’application aurait été trop coûteux en l’absence
de données déjà agrégées et disponibles selon son fondateur Joel
Natividad : « La mise à disposition de ces data sets nous a permis de
développer une application fonctionnelle plus rapidement. »
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