A lire sur: http://www.atelier.net/trends/articles/francais-prets-dematerialiser-relations-praticiens_424776
Les échanges électroniques avec le
personnel soignant ou l’alimentation personnelle du DMP seraient des
usages attendus par la population française.
Alors que l’introduction du dossier médical personnel
avait pu susciter des débats relatifs à la confidentialité de données
personnelles, la pratique d’une médecine numérique semble désormais
plébiscitée par les Français. C’est en tout cas ce que fait apparaître
le baromètre Syntec Numérique BVA relatif à la e-santé.
La confiance envers son médecin ne semble donc plus désormais guidée
uniquement par la relation physique que l’on peut avoir avec celui-ci.
Les usages numériques ont en effet tellement pénétré la sphère
quotidienne qu’ils sont désormais à l’origine d’une véritable attente de
la part des patients et plus largement de la population. Plus de trois
quarts des Français souhaiteraient en effet échanger régulièrement par
e-mail ou SMS avec leur médecin traitant à propos de leurs problèmes de
santé bénins, ne nécessitant pas de consultation. « La e-santé est le
parfait exemple d’une application intelligente du numérique à une
réforme de notre modèle administratif français, encore bien trop
traditionnel », commente Bruno Vanryb, Président du Collège Editeurs de Syntec Numérique.
Des besoins nécessaires en cas de maladie chronique et de suivi postopératoire
Les attentes en termes d’échanges électroniques sont en
fait tirées par les personnes atteintes de maladies chroniques (83%) et
par les personnes en situation postopératoire (82%). L’autodiagnostic
semble trouver un écho dans cet environnement puisque 76% des individus
déclarent vouloir obtenir la possibilité d’échanger régulièrement avec
leur médecin pour des problèmes de santé bénins et/ou ne nécessitant pas
d’osculation. 51% le déclarent sans même vouloir de rendez-vous
physique préalable. Cependant, dans le cas jugés plus sérieux, les
interrogés n’envisagent un recours à l’impersonnel qu’après avoir eu
préalablement un rendez-vous physique avec un praticien. Autre élément à
souligner, l’âge n’interviendrait pas sur ce sujet. Les plus âgés (plus
de 65 ans) seraient effectivement très enclins à intégrer les relations
numériques (78%). C’est plutôt le niveau d’occupation qui semble
diriger les débats puisque les CSP + sont 57% favorables aux échanges
uniquement virtuels pour des cas bénins contre 50% pour les CSP – et 48%
pour les inactifs.
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