L’ampleur potentielle de l’internet des
objets, sa diversité et son absence de normes donnerait le tournis aux
professionnels des NTIC. En effet, ceux-ci n’identifieraient pas des
opportunités immédiates s’offrant à eux.
Orienté voire surévalué par des aspirations
marketing, le marché des objets connectés pourraient bien atteindre 25
milliards d’unités d’ici à la fin de la décennie. Néanmoins, l’
étude de l’
institut Gartner dont
est extrait ce chiffre nous prévient des risques à déployer sur un
environnement certes prometteur mais sur lequel de nombreux désaccords
demeurent. En effet, aucune norme n’existe actuellement pour investir ce
créneau. La technologie progresse donc à tâtons, chaque jour apportant
son innovation.
Des débouchés nombreux et variés à l’avenir
D’après l’étude, ce sont les industries manufacturière et
informatique qui devraient profiter à plein de ces nouveaux objets. En
effet, fabrication et maintenance des produits comme des systèmes les
contrôlant seront sollicitées. Mais le véritable enjeu se trouve dans la
gestion des données analytiques. En effet, agréger et traiter les
données ainsi que manager les flux d’informations en temps réel pour
maximiser le processus décisionnel de tels objets constituent de
véritables défis. Mais envisager des déploiements globaux dans ce qui
semble être un nouvel eldorado est cependant aujourd’hui difficilement
envisageable. Il apparaît en effet préférable de capter la valeur dans
la gestion, la monétisation, l’extension et le contrôle des données
issues des systèmes embarqués déjà éprouvés sur le plan industriel et
commercial. Les déploiements de tels périphériques à distance peuvent
très bien être supportés par des solutions de cloud computing et
constituer un préalable formateur et rentable aux objets connectés.
Une nouvelle place pour les managers des NTIC au sein des entreprises
Nécessairement le point d’entrée des nouvelles technologies dans les
entreprises, les DSI devront objectivement évaluer l’apport des objets
connectés dans leur entreprise en identifiant les potentielles économies
dans les processus existants ou être visionnaires en identifiant les
opportunités de création de nouvelles sources de revenus. Compte tenu
de la nouvelle dimension stratégique de son rôle, on peut se demander si
le CIO pourrait supplanter le traditionnel N°2 CFO. En attendant son
avènement, le DSI doit se charger de répandre la culture digitale dans
son entreprise et préparer l’arrivée des
objets connectés
en clarifiant la réalité de ce que seront ceux-ci aux collaborateurs.
Il doit également savoir disposer des données de son entreprise en
termes de fiabilité et de disponibilité pour participer au processus
d’affaire de l’entreprise et ainsi générer un revenu immédiat.
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