Les cabinets de médecins installent de
plus en plus d’outils technologiques différents. Tous, cependant, ne
sont pas encore convaincus par ces technologies.
45.3% des cabinets de médecine américains
auraient achevé l’implantation des dossiers médicaux informatisés et les
utiliseraient au jour le jour. Pour 18.8% des praticiens,
l’implantation puis les conditions d’utilisation de ces dossiers
représenteraient leurs plus grands obstacles. Les nouvelles technologies
représentent en effet un certain coût, entre 500$ et 10.000$ par
médecin et selon les logiciels, et près d’un médecin sur deux interrogé
par ZirMed dans son étude
2013 Technology Survey Results
ne fait partie d’aucun établissement hospitalier et ne bénéficie donc
pas de leur structure informatique. Ainsi, si l’adoption des outils
numérique se généralise peu à peu, le processus de transition serait
bien plus difficile que prévu pour un tiers des répondants, et de
nombreux efforts restent à fournir sur cette facette.
L’aspect financier empêche la démocratisation technologique
La plupart des dossiers médicaux informatisés sont mis en place à
partir de serveurs achetés par les cabinets de praticien, pour 68%
d’entre eux, et 32% louent un accès fondé sur l’informatique
dématérialisée. La mise en place d’une architecture réseau dédiée puis
l’installation et l’utilisation des logiciels représentent un certain
investissement que les cabinets ne sont pas toujours prêts à payer. En
effet, l’obstacle financier est majeur pour 37.3% des répondants, même
si le gouvernement fédéral des Etats-Unis d’Amérique a mis en place des
subventions dédiées. D’autres problèmes peuvent intervenir comme une
administration considérée comme trop pesante (13%), dans le cas où le
cabinet est rattaché à un centre de soins plus vaste. La non-utilisation
de cet outil technologique peut aussi provenir du fait qu’il ne répond
tout simplement pas aux besoins des médecins, pour 12% de ceux qui ne
les ont pas installés.
Des outils en cours d’implantation
Le rapport met en relief l’utilisation de plusieurs autres types de
technologies chez les praticiens. 50% des médecins utilisent un
smartphone dans le cadre de leur travail, et 50% de ceux qui ont accès à
un logiciel de gestion des dossiers médicaux le font par l’entremise de
leur tablette ou de leur smartphone. Les cabinets de médecine ont aussi
mis en place des portails Internet dédiés aux patients (43.5%), des
logiciels de reconnaissance vocale (33.9%) et utilisent des réseaux
sociaux pour communiquer avec les malades (33%).
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