dimanche 28 juillet 2013

Le tour du monde des idées de business. La cashmob : un nouveau phénomène insolite dans le monde de la distribution

A lire sur:  http://entrepreneur.lesechos.fr/entreprise/creation/actualites/le-tour-du-monde-des-idees-de-business-la-cashmob-un-nouveau-phenomene-insolite-dans-le-monde-de-la-distribution-10031125.php

26 juillet 2013 | Création

Trouver la bonne idée, oser, innover, un défi ? Pour vous guider dans cette quête, retrouvez durant tout l’été une sélection d’idées audacieuses, dénichées et analysées par notre expert, Anne Brunet-Mbappe*. Ici, découvrez comment réinventer le petit commerce.

La « cashmob » est apparue en 2011 aux Etats-Unis. Il s’agit d’un regroupement d’individus qui viennent ensemble faire des achats dans un petit commerce indépendant pour l’aider voire le sauver. La cashmob est une mobilisation de consommateurs engagés, elle s’organise à partir d’Internet, le plus souvent sur des réseaux sociaux.
Le principe ? On choisit un magasin à booster. Le commerçant est bien sûr prévenu un peu à l’avance de l’arrivée des « cash mobeurs ». Ces clients bienfaiteurs dépensent alors dans le magasin une somme convenue d’avance, souvent l’équivalent de dix à vingt euros. Les emplettes sont aussi l’occasion d’échanger en toute convivialité autour de boissons et d’en-cas.
La cashmob relève d’une démarche solidaire qui vient redonner du sens à l’acte d’achat. Le phénomène s’inspire de la « flash mob », ce rassemblement de personnes sans lien préalable dans un lieu public qui effectuent de façon éclair des chorégraphies ou des actions convenues à l’avance et qui disparaissent ensuite de manière tout aussi rapide, juste pour déclencher la surprise et la sympathie des passants.


Une idée née sur un blog aux Etats-Unis
Le concept « cashmob » est né à l’initiative d’un bloggeur américain désespéré de voir les clients abandonner le caviste de son quartier au profit des grandes surfaces. A l’été 2011, il lance un appel sur son site « à tous ceux qui ont quelques dollars à dépenser et veulent sauver le commerce local ». Consigne est donnée de se retrouver chez son caviste et d’y acheter une bouteille ou deux pour relancer les affaires. Une centaine de personnes répondent, une centaine de bouteilles de vin sont vendues. Mission accomplie. Aujourd'hui, le phénomène « cash mob » a largement dépassé les Etats-Unis. Récemment, un libraire canadien de l’Ontario a assisté au déferlement d’une cinquantaine de clients venus dépenser au moins 15 euros dans sa boutique. En deux heures, il avait réalisé son chiffre d’affaires quotidien !

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