mardi 8 novembre 2011

Android coûte 1,5 milliard d’euros aux opérateurs

Une étude met en avant les interventions support plus nombreuses avec les smartphone Android que les autres. Mais les opérateurs peuvent s'organiser pour limiter les dépenses.

A l’heure où Android se rapproche des 45  % de part sur le marché des plates-formes pour smartphones aux Etats-Unis selon Nielsen*, les opérateurs et utilisateurs peuvent peut-être regretter d’avoir adopté aussi massivement l’OS mobile de Google. Une étude baptisée Controlling the Android de WDS (Wireless Data Services) , société de conseils et services dans le domaine de la mobilité pour les opérateurs essentiellement, met en avant les nombreuses pannes que subissent les smartphones sous Android.
Selon l’étude, basée sur l’analyse de 600 000 appels vers différents centres de supports techniques en Europe et aux Etats-Unis, les interventions nécessaires suite à un incident (retour smartphone, réparations…) ont coûté quelques 2 milliards de dollars (1,46 milliard d’euros) aux opérateurs sur 12 mois. 12,6  % des appels portaient notamment sur un problème matériel avec le terminal contre 9,3  % pour les Windows Phone, 8  % pour les iPhone et 5,5  % pour les BlackBerry.

Aucun défaut à la plate-forme Android

Ce n’est pourtant pas la qualité de l’OS qui est remise en cause. « Nous voulons être absolument clair sur une chose, précise Tim Deluca-Smith, vice-président du marketing chez WDS, notre analyse ne trouve aucun défaut inhérent à la plateforme Android. Son ouverture a permis à l’écosystème d’atteindre une taille phénoménale, à un rythme phénoménal, et c’est ce succès qui entraîne les difficultés. »
Les problèmes viennent plutôt de l’accumulation des offres de produits d’entrée de gamme qui ont pu se multiplier grâce à l’accès libre et gratuit de la plate-forme. « De nombreux opérateurs traitent Android comme une implémentation standard avec une expérience client cohérente, analyse le responsable. Compte tenu de sa nature, ce n’est évidemment pas le cas. L’expérience client Android diffère énormément entre les périphériques et cela signifie que la façon dont les appareils Android sont vendus au détail et soutenus doivent prendre en compte des facteurs tels que la fabrication et la qualité des composants. »

Mieux gérer l’intégration des produits Android

De par les besoins de retour et réparation des terminaux, les pannes des smartphones augmentent considérablement les coûts de support aux opérateurs par rapport aux problématique logicielle qui peuvent se résoudre en ligne (par l’utilisateur piloté par le technicien) ou par une éventuelle mise à jour OTA (over the air). Problèmes de batterie, d’allumage, d’écran, de mémoire, de carte mémoire, de bouton, de haut parleur, et de caméra, voire de conflits matériels, sont les pannes les plus fréquentes, tant chez Android que chez les autres plates-formes. Android s’y distingue notamment par ses faiblesses sur la charge de la batterie, les dommages au boîtier/coque, et le lecteur de carte SD.
En conséquence, pour optimiser au au mieux leurs investissements, les opérateurs « ils doivent mieux gérer la manière dont ils apportent les produits Android dans leur réseau, leur vente au détail et le support ». Et WDS de livrer quelques conseils : renforcer les tests avant d’intégrer un produit dans le catalogue; anticiper sur les défaillances matérielles en s’assurant de l’efficacité du support technique et de la procédure de retour; éduquer les clients depuis le lacement des smartphones afin de minimiser les appels vers les centres techniques. Ou bien s’arranger pour remplacer le support technique par la communauté et les outils en ligne à la manière des offres B&You de Bouygues Telecom et autre Orange Sosh.

L’augmentation des pannes portée par le succès

Si Android est pointé du doigt dans cette étude, c’est en toute logique. Sa popularité grandissante, il n’est pas illogique que, dans l’absolue, les pannes et interventions se multiplient d’autant. De plus, contrairement à Apple et RIM qui conçoivent de A à Z leurs iPhone et BlackBerry respectifs, l’offre Android est multi constructeurs avec des niveau de qualité différents selon les fabricants. Enfin, les multiples mises à jour des versions d’Android que serait tenter de faire l’utilisateur, surtout lorsque le constructeur ne l’a pas prévu, sont également de nature à provoquer des incidents, notamment en matière de compatibilité des composants avec l’OS de Google.
* 28  % pour iOS, 18  % pour BlackBerry et 7  % pour Windows Mobile au 3e trimestre 2011.

 http://www.silicon.fr/android-coute-15-milliard-deuros-aux-operateurs-64615.html

Firefox 8, en attendant du 9

Disponible dès le 8 novembre, la version 8 de Firefox conserve les bénéfices de ses prédécesseurs et poursuit la transition vers un HTML 5 intégral.

Suivant à la lettre la nouvelle politique mise en place par la fondation Mozilla, Firefox lance sa troisième mise à jour en deux mois. Pas de grosse révolution, mais une préoccupation majeure, la poursuite de l’intégration du HTML5. À l’heure actuelle, la page officielle de téléchargement redirige encore vers la version bêta 6, devenue Release Candidate. Il se pourrait toutefois que cette dernière fasse office de mouture définitive, analyse notre confrère ITEspresso.fr.

Tenez-vous bien : les versions s’enchaînent

Comme à l’accoutumée, le navigateur Internet au panda roux, se félicite d’une flopée de bogues corrigés.
Héritée de ses précédentes occurrences, cette optimisation du recyclage de la mémoire, notamment du cache. Intronisé le 16 août dernier, Firefox 6 marquait l’instigation d’une longue période de travaux à cet effet.
Fin septembre, la septième version, développée en tandem avec MemShrink, a globalement séduit, malgré une perte de vitesse face au parc de solutions alternatives, Google Chrome en tête.
De nombreux internautes s’en sont estimés satisfaits, constatant « une réelle différence à l’exécution.»

Révision interne, mais utile

Test à l’appui, les progrès alors entrevus avec la refonte de l’interpréteur HTML5 se confirment à la lecture de contenus multimédia, dont les frasques passagères sont mieux tolérées. Il y a du mieux en audio comme en vidéo.
Parmi les nouveautés, rares sont celles qui influent directement sur le comportement de l’utilisateur. Et pour cause, la plupart des processus attenants se déroulent en coulisse. Reste qu’il est désormais possible de sélectionner Twitter comme son moteur de requête de contenus, grâce à un élément ajouté au menu contextuel de l’encart supérieur de recherche.
Le système de sauvegarde des pages à la fermeture trouve un écho bienvenu avec une interface plus intuitive de sélection des onglets à conserver pour le prochain démarrage. Et les impatients de déplorer l’intervalle prolongé entre ce 8 novembre et le 20 décembre prochain, date prévue pour la sortie de Firefox 9.

 http://www.silicon.fr/firefox-8-en-attendant-du-9-64619.html

Le marché IT européen fait grise mine et provoque la chute de la zone EMEA

Selon les analystes du Gartner, le marché européen de l’informatique professionnelle est et restera morose. À une phase de récession en 2011 devrait succéder une faible croissance en 2012.

Le Gartner vient de livrer ses prévisions de dépenses informatiques professionnelles pour la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique). Sans grande surprise, la crise économique qui fait rage en Europe tire les chiffres vers le bas.

Une nette récession en 2011

Sur l’année, les dépenses IT en zone EMEA devraient atteindre les 604 milliards d’euros. Un chiffre en baisse de 1,4 % par rapport à l’an dernier. Notez que cette baisse est encore plus marquée en Europe : -1,8 %.
« La seconde récession est sur le point de frapper et les DSI doivent décider quel chemin prendre », déclare Peter Sondergaard, vice-président senior et responsable mondial de la recherche chez Gartner. L’incertitude économique mondiale et la crise la zone euro auront un impact sur les budgets informatiques 2012, et les entreprises feront face à de difficiles questions budgétaires. Votre choix dépendra de l’endroit où vous opérez, de votre industrie et de la force de votre organisation face à la tempête économique. »

Gartner croit en une embellie

Pour 2012, les analystes du Gartner se veulent confiants. Ils tablent sur une croissance des dépenses IT de 2,3 % en zone EMEA. Encore une fois, l’Europe (qui compte pour 80 % de ce marché) fera figure de mauvais élève, avec une croissance estimée à seulement 1,5 %.
Selon le Gartner, l’Europe devrait continuera à freiner la croissance de la zone EMEA jusqu’en 2015.

 http://www.silicon.fr/le-marche-it-europeen-fait-grise-mine-et-provoque-la-chute-de-la-zone-emea-64660.html

Les Ultrabooks peinent à trouver leur public

Les Ultrabooks peinent à trouver leur public. La faute aux prix trop élevés des machines, selon les distributeurs.

Présenté comme un nouvel eldorado pour les constructeurs de PC, les Ultrabooks, commercialisés depuis septembre dernier, peinent à trouver leur public. Acer et Asus ont ainsi estimé à moins de 100 000 le nombre d’unités de ces PC portable de nouvelle génération d’ici la fin de l’année. Loin des objectifs de 200 à 300 000 unités annoncés plus tôt, rapporte le site DigiTimes.com.
La faute aux prix, trop élevés, selon des sources issus de distributeurs asiatiques. Un paradoxe dans la mesure où les Ultrabooks doivent, par leur finesse et légèreté, concurrencer les netbooks et tablettes tout en apportant puissance, autonomie et réactivité (démarrage en moins de 7 secondes), voire écran tactile, pour des tarifs qui ne devaient pas dépasser les 1000 dollars/euros à l’origine selon Intel, locomotive du projet auprès de ses partenaires (et qui y a investi 300 millions de dollars).

Moins de 30 % fin 2012

Ainsi, à Taïwan, les modèles 11 et 13 pouces d’Asus sont commercialisés entre 36 000 et 50 000 dollars taïwanais (entre 1200 et 1660 dollars). Le plafond des 1000 dollars est largement crevé. Acer fait à peine mieux avec son Aspire S3 à 32 900 dollars taïwanais (1 100 dollars environ). Un exploit que parvient pourtant à atteindre Apple avec son MacBook Air 11 pouces (950 euros). Pour les constructeurs, Asus en tête, le refus d’Intel de revoir les tarifs de ses composants à la baisse est à l’origine de cette distorsion.
Du coup, le décollage des Ultrabooks prendra plus de temps que prévu. Toujours selon DigiTimes, les nouvelles générations de portables occuperont 10  % du marché global en avril 2012, 20 à 30  % au mieux en fin d’année avec le soutien indirect de l’attractivité que Windows 8 devrait exercer. Encore loin des optimistes 40  % précédemment annoncés par Intel. Lequel devra peut-être revoir sa stratégie face à la montée en puissance des processeurs ARM qui atteignent aujourd’hui une puissance suffisante pour faire tourner des OS de bureau (en témoigne la version de Windows 8 pour cette architecture concurrente à la technologie x86). Qualcomm et Nvidia, en tête, n’hésitent plus à prétendre que leurs puces quadri-coeurs pourraient avantageusement prendre place dans les PC en mettant notamment en avant leur faible consommation. Une nouvelle épine dans le pied d’Intel.

 http://www.silicon.fr/les-ultrabooks-peinent-a-trouver-leur-public-64279.html

Un internaute sur quatre utilise Google Chrome

Chrome est à deux doigts de rattraper Firefox sur le marché mondial des navigateurs. Une situation disparate selon les continents.

Ce n’est plus qu’une question de mois, voire de semaines. Google Chrome est en passe de dépasser Mozilla Firefox sur le marché mondial des navigateurs. Selon StatCounter, du moins. Au 31 octobre, le cabinet de mesure d’audience attribue 25  % à Chrome contre 26,39  % pour Firefox. Au vu du rythme de croissance du navigateur de Google (il occupait 23,61  % en septembre) et face à l’érosion, certes lente (26,79  % précédemment), Chrome pourrait bien s’imposer comme le numéro 2 des butineur avant la fin de l’année. A noter cependant que, les versions 6 et 7 de Firefox n’apparaissent pas dans les courbes de StatCounter.
Mountain View aura alors tout loisir de s’attaquer au numéro 1 Internet Explorer qui, toutes versions confondue, occupe 40,18  % du secteur, dont près de 24  % pour IE8 et 9,58  % pour IE9. Notons que, maintenant que Windows 7 a dépassé Windows XP (incompatible avec la dernière version du navigateur de Redmond), depuis octobre, l’adoption d’IE9 devrait s’accélérer. Dans tous les cas, c’est la seule version d’IE à progresser : IE6 étant encore représenté à hauteur de 2,47  % et 4,29  % pour IE7. Safari profite des bonnes ventes de machines Apple pour poursuivre sa progression et revendique désormais 5,93  % (contre 4,56  % il y a un an) tandis qu’Opera reste égal à lui-même avec 1,81  % (depuis 1 an, sa part fluctue entre 1,66  % et 2,07  %).

Chrome porté par l’Asie

Si Chrome s’imposera bientôt en deuxième position à l’échelle mondiale, il devra mettre les bouchées doubles sur le marché européen. Il y occupe moins de 24  % contre 33,1  % pour Firefox au coude-à-coude avec IE à 33,14  %. Il n’en reste pas moins que ces deux derniers navigateurs sont sur une pente glissante alors que celui de Google se prépare à gravir des sommets. Si Safari reste dans la moyenne mondiale (5,73  %), Opera bénéficie du soutien de son pays d’origine (la Norvège en l’occurrence) avec 3,91  %.
Le marché nord américain est une pâle copie du territoire européen : Chrome reste troisième même si l’écart avec Firefox est moindre qu’en Europe (19,79  % et 22,46  % respectivement) tandis qu’IE se maintient au dessus de 45,5  %. Safari occupe fermement ses 10  % (10,91  % précisément) et Opera est quasiment inexistant (0,56 %). En fait, Chrome est surtout porté par l’Asie où il occupe près de 27  % dépassant ainsi Firefox (24,88  %) et menaçant IE, certes de loin (43,72  %). Sur le continent africain, c’est l’offre de Mozilla qui a la primeur (35,8  %) juste devant IE (34,83  %) et loin devant Chrome (moins de 24  %).
A noter qu’on parle ici des navigateurs pour PC (fixes ou mobiles). Les résultats changent complètement pour les versions destinées aux smartphones et tablettes à l’échelle mondiale. Ainsi Opera domine avec 21,52  % juste devant Android (20,88  %) suivi, en toute logique, des navigateurs de l’iPhone (18,78  %), de Nokia/Symbian (12,4  %) et Blackberry (9,26  %). Réputés pour la rapidité de chargement des pages web, Opera Mobile et Mini sont largement adoptés sous Android comme sous iOS ou Symbian.
Part de marché monde des navigateurs selon StatCounter
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Source: http://www.silicon.fr/un-internaute-sur-quatre-utilise-google-chrome-64250.html

Pourquoi HP a renoncé à scinder l’activité PC: explications, réactions…

Une task force de 100 personnes a travaillé chez HP sur toutes les hypothèses pour conclure: pas d'intérêt à créer une 'spin-off' avec la division PSG

Durant 6 semaines, une équipe de 100 personnes a planché chez HP (Hewlett-Packard) afin de déterminer si oui ou non, il était avantageux de créer une ‘spin-off’ avec l’activité PC, à savoir la division PSG (Personal Systems Group); (cf. précédent article: ‘HP: l’activité PC ne sera pas séparée‘)
Trois bonnes raisons de refuser le projet de Léo Apotheker -remercié abruptement- ont motivé la décision de ne pas scinder HP en deux. Les trois raisons qui ont fait pencher la balance du côté du refus concernent les avantages en termes de chaîne d’approvisionnement, les incidences sur l’organisation IT interne et la désintégration du back-office.
« Nous sommes le plus gros acheteur [au monde] de nombreuses pièces courantes qui entrent dans la fabrication des PC et des serveurs« , a expliqué Tony Prophet, senior VP of operations de PSG. Dans l’espace de l’entreprise, PC et serveurs sont souvent vendus à un même client » -ajoutant aussi: « Il y a beaucoup, beaucoup de points communs entre l’activité PC et l’activité serveurs, depuis les composants jusqu’au niveau du client».
Un milliard de profit par an en moins?
HP aurait perdu certains de ses avantages en créant une spin-off ou en vendant la division. « Cette séparation aurait coûté, en une fois, quelque 1,5 milliard de dollars, tandis que la compagnie aurait perdu quelque 1 milliard par an en termes de profit opérationnel».
La séparation des fonctions de ‘back-office’ (services administratifs, logistiques, commerciaux…) aurait été coûteuse, a précisé Tom Prophet.
Un ultrabook Intel, façon tablette?
Pour les développements à venir, ce même manager, cité par Computerworld, a déclaré que HP était très enthousiaste à propos de Windows 8. « Un ‘ultrabook’ Intel constitue un élément central de notre stratégie», a-t-il précisé. Un ultrabook qui pourrait bien inclure des fonctions ‘touchscreen’ identiques à celles d’une tablette…
Pourquoi tout ce temps?
Analystes et consultants – qui ont lu en détail le debriefing fait à leur intention – s’interrogent. « Selon Cathy Lesjak, CFO  « les synergies annuelles entre PSG and HP s’élevent à $1 milliard par an » (chaine d’approvisionnement, etc) . Elle a ajouté qu’il fallait prévoir « environ $1.5 milliard pour les coûts de création de la nouvelle entité. D’où, selon Meg Whitman, la nouvelle CEO, « une décision simple à prendre»…
« Ce qui est étonnant, c’est que HP n’a pas fait cette analyse financière de base plus tôt», observe Donald Callahan, analyste chez Duquesne Research. « Ou bien l’ancien p-dg a tout simplement décidé de ne pas en tenir compte. Dans tous les cas de figure, c’est un spectacle désolant».
Pour sa part, Emmanuel Besluau retient que « plutôt que de se transformer en un clone d’IBM (sans en avoir tous les attributs) HP préfère demeurer HP».
« Vouloir céder un gros pan de son activité rentable est toujours très difficile; cela suppose une vue claire et sûre de la cible et donc jouer deux ou trois coups d’avance ; cela ne se pratique pas couramment en période de crise…».
Dans la démarche d’ensemble, « on peut imaginer qu’il y avait une cession d’une grosse activité (les PC) et une acquisition d’une autre de taille équivalente. Cela n’est hélas pas possible, tout simplement : aucune activité de cette taille en « service aux entreprises »  ne peut se trouver et s’acquérir aisément. Céder une activité, récupérer du ‘cash’ et acheter petit à petit ce qu’HP souhaite, cela aurait duré deux ou trois an; cela aurait trop exposé HP à un rachat [on a évoqué la parano d'actionnaires qui ont imaginé une OPA tombant du ciel, avec l'ombre de Larry Ellison planant en redoutable raider...]. Donc, plutôt que de se couper un bras, HP a préféré se séparer de Léo Apotheker. On cherche parfois à faire mieux ce que l’on fait déjà bien, plutôt que d’essayer de faire autre chose qu’on ne connaît pas. Bref, le board de HP n’en sort pas grandi.»

 http://www.silicon.fr/pourquoi-hp-a-renonce-a-scinder-lactivite-pc-explications-reactions-64189.html

HP fait machine arrière : plus question de vendre sa division PC

23:30 - jeudi 27 octobre 2011 par Matthieu Lamelot -
source: Tom's Hardware FR


Mi-août, HP laissait tomber deux gros pavés dans sa mare : non contents d'abandonner le Pre et la TouchPad, ils annonçaient à demi-mots vouloir vendre la division PSG, autrement dit la division qui conçoit et fabrique les PC grand public HP. HP, le premier vendeur de PC au monde, jette l'éponge ? « Impossible ! » pensait-on alors. Et on avait raison : sous la férule de sa nouvelle PDG, Meg Whitman, HP a décidé de faire machine arrière.
Mme. Whitman explique ce choix dans un communiqué : « HP a évalué de manière objective l'impact stratégique, financier et opérationnel de la séparation du Personal System Group. Il est clair après notre analyse que conserver le PSG au sein de HP est bon pour les clients, bon pour les actionnaires et bon pour les employés. HP est engagé auprès du PSG et ensemble nous sommes plus forts. » Qui sait, peut-être HP annoncera-t-il la renaissance de Palm dans quelques mois ?

 http://www.presence-pc.com/actualite/HP-PSG-spin-off-45489/