A lire sur: http://business.lesechos.fr/directions-generales/numerique/0202887218263-les-restaurateurs-passent-au-paiement-dematerialise-7964.php
L'Umih et Moneo Resto ont signé un partenariat visant une
démocratisation des titres restaurant. Edenred, Sodexo et Natixis
Intertitres entendent bien eux aussi séduire les restaurateurs.
L'Umih et Moneo Resto ont signé un partenariat visant une
démocratisation des titres restaurant. Edenred, Sodexo et Natixis
Intertitres entendent bien eux aussi séduire les restaurateurs.
L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), qui
recense 80.000 entreprises adhérentes, a signé hier un accord
significatif avec Moneo Resto afin d'accélérer la démocratisation du titre restaurant dématérialisé.
Pour séduire la profession, Moneo Resto a adopté une stratégie de
pénétration agressive, en dispensant de toute commission pendant l'année
2013 les entreprises adhérant avant septembre, et en accordant 50 % de
réduction sur les frais d'adhésion pour les membres de l'Umih.
« C'est un coût d'acquisition des clients qu'on assume », explique Serge Ragozin, le directeur général de Moneo Applicam. L'entreprise n'en est pas à son premier coup d'essai, puisqu'elle est à l'origine du porte-monnaie électronique et d'une carte étudiant payante pour les restaurants universitaires. « L'idée aujourd'hui n'est pas d'être rentable, mais plus de se positionner sur ce nouveau marché. La numérisation des titres, c'est une évidence. Ce dont nous avons besoin, en tant que nouvel acteur, c'est de visibilité », poursuit le dirigeant. Le nombre d'entreprises clientes a déjà été multiplié par 10 en trois mois, passant de 20, début mars à 200, soit 10.000 utilisateurs selon Moneo Resto.
Les géants du secteur (Edenred et son Ticket-Restaurant, Sodexo pour le Chèque Restaurant, Groupe Chèque Déjeuner et Natixis Intertitres) n'entendent pas rester les bras croisés. S'ils ne se sont pas engouffrés dans la brèche, c'est qu'ils ont longtemps dénoncé un vide juridique.
« C'est un coût d'acquisition des clients qu'on assume », explique Serge Ragozin, le directeur général de Moneo Applicam. L'entreprise n'en est pas à son premier coup d'essai, puisqu'elle est à l'origine du porte-monnaie électronique et d'une carte étudiant payante pour les restaurants universitaires. « L'idée aujourd'hui n'est pas d'être rentable, mais plus de se positionner sur ce nouveau marché. La numérisation des titres, c'est une évidence. Ce dont nous avons besoin, en tant que nouvel acteur, c'est de visibilité », poursuit le dirigeant. Le nombre d'entreprises clientes a déjà été multiplié par 10 en trois mois, passant de 20, début mars à 200, soit 10.000 utilisateurs selon Moneo Resto.
Moneo Resto, en avance sur les opérateurs historiques
L'entreprise a lancé début mars ce titre restaurant dématérialisé, avec pour support une carte MasterCard classique. Il représente un gain de temps à la fois pour les entreprises et les restaurateurs (suppression de la « paperasse », de la distribution aux salariés). Le support ne nécessite pas de nouveau terminal, et génère également un remboursement dans les deux jours (contre trente pour la version papier). Cette rupture technologique, mutuellement avantageuse, devrait s'imposer dans un marché du titre restaurant qui concerne 3,5 millions de salariés et génère 5,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires. L'entreprise, qui estime être en avance sur les opérateurs historiques, vise 10 % de ce marché à l'horizon 2017.Les géants du secteur (Edenred et son Ticket-Restaurant, Sodexo pour le Chèque Restaurant, Groupe Chèque Déjeuner et Natixis Intertitres) n'entendent pas rester les bras croisés. S'ils ne se sont pas engouffrés dans la brèche, c'est qu'ils ont longtemps dénoncé un vide juridique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire