A lire sur: http://etudiant.lefigaro.fr/le-labeducation/actualite/detail/article/la-gap-year-nouvelle-tendance-pour-les-etudiants-2314/
«Gap year». Une rupture dans le parcours scolaire. Comme un
rite initiatique. Commune dans le monde anglo-saxons et même dans les
pays nordiques, cette année sabbatique était mal vue en France. Par les
parents essentiellement! Et les écoles qui fixent des limites d’âge aux
concours qui ne permettent pas de rouler sa bosse entre le bac
et le supérieur. «Dans les pays anglo-saxons, l’individu construit sa
vie, alors que les Français se construisent via un diplôme pour acquérir
une position sociale. Finir son parcours scolaire dans les temps est la
preuve suprême de la réussite, explique le sociologue Vincenzo
Cicchelli, auteur de l’Esprit Cosmopolite .
Mais lentement, à mesure que les étudiants s’y mettent, et font de cette année, une expérience enrichissante, l’image de la gap year évolue. Certains recruteurs la valorisent au contraire, comme un gage d’autonomie. Pour Albane Ancelin, directrice au cabinet de recrutement Page Personnel, environ 10% des jeunes font une sorte de gap year: «Depuis 2008, l’entrée sur le marché de l’emploi est difficile alors autant penser à soi avant aussi. Le candidat gagne en maturité mais ce n’est pas une compétence professionnelle. L’expérience et les stages priment avant tout». Les employeurs préfèrent cependant ne pas prendre de risque. Surtout quand certains revendiquent une gap year pour mieux cacher une année de chômage.
Un challenger qui séduit mieux dans les départements commerce et marketing que compatibilité. Deux avantages clés: l’ouverture d’esprit et les langues étrangères. «À l’étranger, le jeune a gagné en maturité et ouverture d’esprit et capacité d’adaptation. C’est ce qu’on attend d’un commercial. Parler une autre langue rassure l’employeur, même si c’est du swahili », assure Jean-Baptiste Bruneau. Même chose pour le sociologue Vincenzo Cicchelli: «À l’heure de la mondialisation, les jeunes qui partent ont tout compris».
De plus en plus de jeunes Français interrompent leurs études
pendant un an pour voyager et réfléchir. Cette gap year, commune aux
USA, effraie toujours les parents ; Mais elle gagne doucement ses galons
auprès des recruteurs.
Mais lentement, à mesure que les étudiants s’y mettent, et font de cette année, une expérience enrichissante, l’image de la gap year évolue. Certains recruteurs la valorisent au contraire, comme un gage d’autonomie. Pour Albane Ancelin, directrice au cabinet de recrutement Page Personnel, environ 10% des jeunes font une sorte de gap year: «Depuis 2008, l’entrée sur le marché de l’emploi est difficile alors autant penser à soi avant aussi. Le candidat gagne en maturité mais ce n’est pas une compétence professionnelle. L’expérience et les stages priment avant tout». Les employeurs préfèrent cependant ne pas prendre de risque. Surtout quand certains revendiquent une gap year pour mieux cacher une année de chômage.
Un profil de challenger
En réalité, il n’y a pas Un gap year, mais un projet. «Si le candidat est capable d’expliquer pourquoi, comment il est parti et ce qu’il en a retiré, ça peut autant valoir qu’une expérience pro», estime Jean-Baptiste Bruneau, responsable marketing du cabinet Expectra. Certains choisissent la dimension sportive pour donner du sens à leur année, en racontant comment ils ont traversé les Etats-Unis à pied par exemple. «Cela donne une coloration au CV et à l’entretien, qui va marquer le recruteur. L’écoute sera plus forte car lui n’a pas l’habitude de voir ce genre de profil. Le candidat se positionne en challenger».Un challenger qui séduit mieux dans les départements commerce et marketing que compatibilité. Deux avantages clés: l’ouverture d’esprit et les langues étrangères. «À l’étranger, le jeune a gagné en maturité et ouverture d’esprit et capacité d’adaptation. C’est ce qu’on attend d’un commercial. Parler une autre langue rassure l’employeur, même si c’est du swahili », assure Jean-Baptiste Bruneau. Même chose pour le sociologue Vincenzo Cicchelli: «À l’heure de la mondialisation, les jeunes qui partent ont tout compris».
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