L’UE développe de plus en plus de
programmes de soutien et de recherche autour des domaines des
technologies de l’information. Le programme « Innovation et
Compétitivité » propose notamment un éventail de projets de recherche
sur le cerveau.
Depuis le lancement du programme européen pour la recherche, le
7e PC,
en 2007, l’UE a consacré plus de 1,9 milliard d'euros à la recherche
sur le cerveau. Malgré de grands progrès au cours des dernières
décennies, il reste toutefois beaucoup à découvrir : depuis les
ordinateurs qui pensent à l’instar du cerveau humain jusqu’à la
détection des troubles du cerveau qui affectent jusqu'à un tiers des
Européens chaque année (maladie d'Alzheimer, autisme, schizophrénie).
De nouveaux projets ambitieux
dans l'UE commencent maintenant à essayer de relever ce défi, avec
l'espoir de développer de nouveaux traitements pour les maladies du
cerveau et construire de nouvelles technologies informatiques
révolutionnaires.
Construire un système intégré de plateformes de recherche basé sur les TIC
L’objectif de l’UE est donc de fournir aux chercheurs un accès aux
outils et services innovants qui pourraient radicalement accélérer le
rythme de leurs recherches, mais également de conduire un effort global
de collaboration. Par exemple, le projet
CEEDS,
permet aux utilisateurs de trouver d’analyser de grandes quantités de
données en s’appuyant sur leur subconscient. En effet, à l’aide de
technologies embarquées mesurant les réactions des utilisateurs au
moment de la visualisation de donnée, CEEDS devrait aider les
ordinateurs et les humains à travailler ensemble. Mais le projet
BRAINSCALES
va plus loin en aidant les ordinateurs à « penser » comme des êtres
humains. Les ordinateurs traditionnels sont basés sur l'architecture «
von Neumann », utilisant la mémoire et le stockage séparément des unités
de traitement. Mais les chercheurs y ont remédié en utilisant des
structures qui imitent le fonctionnement du cerveau humain.
Développer les technologies BCI
Une des plus grandes contributions d’une interface neuronale directe -
aussi appelée IND ou BCI pour Brain-Computer Interface - serait d'aider
les victimes d'accidents de voiture ou les personnes souffrant de
paralysie. Le projet
BRAINABLE
cherche par exemple à développer une interface cerveau-ordinateur
avancée promettant une autonomie pour ceux qui ont de tels handicaps.
Les chercheurs du BRAINABLE ont augmenté les vitesses de réaction des
systèmes précédents en intégrant de l'intelligence artificielle dans
leur plate-forme, de sorte que le système comprenne le contexte et les
habitudes de l'utilisateur et puisse agir de manière proactive. La
plate-forme permet même un accès simplifié aux réseaux sociaux tels que
Twitter et Facebook, outils qui aident de plus en plus les personnes
handicapées à surmonter l'isolement social.
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