samedi 13 juillet 2013

Les nouvelles technologies de l’information au chevet de la santé

A lire sur:  http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/54801/les-nouvelles-technologies-de-l-information-au-chevet-de-la-sante.shtml


Le monde médical, et son approche, sont totalement transformés par les technologies de l’information. En premier lieu, le changement le plus marquant est lié à la multitude d’informations qui circulent sur la Toile, et la manière dont elles sont dispersées.
Si on considère que les publications médicales sont en constante augmentation, depuis une trentaine d’années, Internet a radicalement changé la donne. Sur le Web, on trouve quasiment instantanément les dernières parutions, qu’elles soient professionnelles et destinées aux médecins, ou émanant de l’expérience de chacun, sur une question de santé donnée.

Résultat, c’est le rapport même aux soins, qui se trouve modifié

Si aucun médecin n’est en mesure aujourd’hui, d’intégrer la totalité du volume d’articles scientifiques postés sur Internet, le patient lui, peut se concentrer sur une question ou une pathologie précises. Ainsi, de plus en plus souvent, il arrive que le patient lui-même, informe son médecin d’un traitement qui vient d’être mis sur le marché, et dont il a entendu parler sur Internet.Les programmes d’assistance au diagnostic, qui se multiplient, sont responsables de cette nouvelle relation aux soins. Ils engendrent des rapports médecins – patients d’un nouveau genre, plus interactifs. Ces sites sont par ailleurs assez pointus, et constamment ajustés en fonction des dernières découvertes.
Ce que les autorités devraient comprendre, c’est l’avantage sous-évalué et sous-exploité que représentent les nouvelles technologies de l’information dans le domaine de la santé. Grâce à elles, il est possible de stocker des renseignements, et de conserver l’historique d’un patient. Le plus, que ces données soient consultables par le patient lui-même, et également, par les personnels de santé.Même si aujourd’hui, en France, 98 % des pharmacies sont connectées à un dossier pharmaceutique et personnel, contenant les différentes prescriptions de médicaments, cela s’arrête là. Si le client de la pharmacie donne son accord, le pharmacien peut avoir accès à tout son historique, ce qui est déjà un atout, pour éviter les interactions médicamenteuses.
Pourtant la prolifération sur Internet d’informations médicales, peine à dissimuler le fiasco engendré par le projet du Dossier médical personnel, le DMP, lancé en 2004.
Ce dossier, qui n’a jamais vu le jour, aurait dû comporter l’intégralité des informations concernant un patient : antécédents, examens de laboratoire ou radiologiques, traitements. Évidemment, l’instauration d’une telle méthode à l’échelle d’un pays, représente un énorme chantier, mais certains pays du Nord, comme le Danemark ou la Suède, ont réussi à le mettre en place.
En France, fin 2012, il faut rappeler que l’informatique était absente d’environ 20 % des cabinets médicaux !

Aujourd’hui, en France, il faudrait réformer

Ce que l’on doit remettre en question, est la pratique individuelle. C’est la coordination des soins qui fait que leur qualité est bonne ou non. Pour cela, il faut que les autorités s’appuient sur les technologies de l’information.
Bien utilisées, elles sont capables de renouveler le système de soins. Il est fondamental aujourd’hui, de mettre l’accent sur la prévention, et la cohérence des soins, limiter les actes qui pourraient être évités. Les systèmes d’information compétitifs peuvent le faire, car ils assurent un meilleur suivi de la santé du patient et de ses soins.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire