dimanche 12 janvier 2014

Loi de programmation militaire : les éditeurs de logiciels vont bâtir des contre-propositions

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Loi de programmation militaire : les éditeurs de logiciels vont bâtir des contre-propositions © Google

Le volet cybersécurité de la loi de programmation militaire continue d'inquiéter les professionnels du numérique. L'AFDEL, Association française des éditeurs de logiciels et solutions Internet, va former un groupe de travail pour construire des contre-propositions.
Si le numéro de l'article litigieux a changé (20 et non plus 13), sur le fond, la colère de la filière numérique française n'est pas retombée. Le volet "cybersécurité" de la loi de programmation militaire 2014 – 2019 continue d'alimenter le débat. Et ses opposants ne désarment pas. L'AFDEL (Agence française des éditeurs de logiciels et solutions Internet) a annoncé son intention de créer un groupe de travail sur le sujet. Il sera animé par la commission cybersécurité de l'association, qui s'entourera d'experts.
RESTAURER LA CONFIANCE NUMÉRIQUE
Objectif de ce groupe de travail : faire émerger une solution "permettant de lutter efficacement contre les menaces stratégiques sans recourir à une systématisation de la surveillance qui se ferait au préjudice de la confiance numérique". Selon Jamal Labed, président de l’AFDEL, les deux dimensions ne s'opposent pas forcément. "A condition d’articuler intelligemment les impératifs de défense aux garanties à apporter aux utilisateurs et aux entreprises, et de ne pas voir dans l’affaire Snowden qu’une affaire de compétition interétatique dans le domaine du renseignement", juge-t-il.
ÉVOLUTION "RAPIDE" DE L'ARTICLE 20 ?
L'association rappelle que, de son point-de-vue, "la perspective d’un déploiement de dispositifs d’interception sur le réseau est doublement problématique. Il faudra en garantir un usage exclusif à nos services de renseignement et il est légitime de se demander si un tel déploiement n’induirait pas paradoxalement un affaiblissement de la sécurité des transactions sur l’Internet, fondée sur les principes d’une architecture distribuée et diversifiée". Le groupe de travail créé par l'AFDEl va élaborer des propositions juridiques pour faire évoluer "rapidement" les dispositions prévues par l'article 20 de la LPM
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