lundi 6 janvier 2014

Cloud : les meilleurs scénarios métier

A lire sur: http://www.cloud-accelerateur-business.fr/dossier/cloud-les-meilleurs-scenarios-metier

Le Cloud répond à quatre des problématiques métiers les plus communes des entreprises. Et souvent mieux que les solutions IT classiques. D’abord, il révolutionne la manière dont les directions métiers ont accès à l’outil informatique. Vendu sous forme d’un service (« as a service »), il rend les coûts d’un projet davantage lisibles. Flexible, il permet d’adapter la voilure aux fluctuations de la demande. Enfin, par sa rapidité de déploiement, le Cloud diminue les délais de mise sur le marché. Le Cloud permet au final « d’oublier l’IT », de se recentrer sur le cœur de métier de gagner en simplicité, en agilité et en maîtrise des coûts.

Qui dit Cloud Computing, dit centre de données, virtualisation, IT. Mais les retombées du Cloud vont bien au-delà du système d’information ou de l’infrastructure gérée par le DSI. Au contraire, le Cloud est aussi – et surtout – une révolution pour les métiers qui ont trouvé dans ces outils à la demande, utilisables sans déploiement, de quoi régler des problématiques quotidiennes de manière beaucoup plus efficace que par le passé.
La première problématique métier à laquelle le Cloud répond concerne les besoins de puissance ponctuelle. Dans l’IT « classique », un datacenter capable de répondre à ces besoins extrêmes, mais rares, coûte cher. En proposant de louer de la puissance, le Cloud l’a démocratisée et permet aux équipes métiers d’y accéder directement.
Résultat, plus de goulet d’étranglement qui entrave les équipes. Cette solution est par exemple employée par les dessinateurs de Pixar pour les rendus de certaines scènes d’animation.
Deuxième type de scénarios adressés : la croissance rapide. C’est le cas espéré lors d’un lancement de produit. La question que pose l’IT aux métiers est alors souvent de savoir s’il faut-il investir massivement ou attendre le décollage commercial. Ce qui oblige les équipes métier à travailler sur des prévisions.
La flexibilité du Cloud permet au contraire de tester de nouveaux services sans s’appuyer sur des prévisions trop précises. Que ce soit pour un nombre d’utilisateurs ou pour les ressources d’un service web, les métiers peuvent, via un simple portail, augmenter ou réduire la voilure en quelques clics. Le pragmatisme et l’itération priment sur le prévisionnel.
Chiffres clés
131 Milliards (de dollars) : le chiffre d’affaires mondial du Cloud Public en 2013 selon Gartner, contre 111 en 2012. En France le taux de croissance du Cloud est estimé à 35 % par IDC2/3 : la proportion des entreprises françaises qui auront acquis au moins une solution en mode Cloud en 2015, une fois et demi plus qu’en 2013 (IDC)50 % : la réduction des couts opérationnels constatés par le cybermarchand Mister GoodDeal après le lancement de son projet Cloud
Une facture immédiatement lisible
Autre scénario Cloud typique : les activités à forte saisonnalité. Comme celle des cybermarchands. Dans un schéma traditionnel, « on a toujours trop de serveurs ou pas assez, regrettait récemment Serge Lengagne, le DSI de MisterGoodDeal qui s’exprimait dans le cadre d’un événement. Avec le Cloud, la plate-forme s’adapte instantanément aux besoins de puissance de notre activité ». Et cela que ce soit à la hausse ou à la baisse. Résultat, le service commercial ne perd plus de client. Le tout, dans ce cas précis, pour un coût opérationnel divisé par deux.
Mais ce gain n’est pas juste une économie. Avec le Cloud, l’informatique n’est plus un cout fixe mais un service que les métiers consomment. On passe d’un investissement interne (CAPEX) à une prestation (une charge d’exploitation ou OPEX). Avec un énorme avantage : une facturation claire, adaptable, que ce soit aux besoins ou aux budgets alloués.
De ce fait, le Cloud est aussi plébiscité lors de nouveaux investissements pour mieux évaluer les ROI. Car en plus d’objectiver le coup des applicatifs le résultat pour les métiers est visible de suite, sans « effet tunnel ».

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