En Chine, une application du partage des
photos a trouvé un nouveau business model grâce à l’utilisation
intelligente de la réalité augmentée.
Si le nombre d’applications mobiles
de partage de photos ne cesse de croître depuis le rachat d’Instagram
par Facebook, elles ont jusqu’à présent plus ou moins du mal à trouver
un modèle économique fiable.
Vida,
un réseau mobile de partage de photos et de vidéos en Chine a récemment
ajouté une nouvelle fonction nommée « filtre réalité augmentée » et ce
dans l’objectif de rendre les publicités plus attractives et plus
virales sur le mobile. Cette nouvelle fonctionnalité, va-t-elle enfin
permettre à ces applications de trouver le chemin de la rentabilité ?
Créations des photos personnalisées à l’aide de la réalité augmentée
Lancée depuis fin 2011, l’application mobile Vida a déjà dépassé 5
millions d’utilisateurs, qui mettent en ligne chaque jour des milliers
de photos et de micro-films. Plus qu’une simple plateforme de partage,
elle permet aux utilisateurs de transformer leurs photos en diaporamas
sonores ou des micro-vidéos et de les partager ensuite. « Le filtre de
la réalité augmentée s’inscrit dans l’esprit global de Vida qui
encourage sa communauté à raconter et à partager leurs histoires à
travers des images» commente
Lei Zhang
actuel PDG de Vida. En effet, quand l’utilisateur active le filtre et
scanne un objet, le filtre va générer directement de nouvelles photos
sur son smartphone, en combinant d’une manière ludique ses anciennes
photos et une partie de l’objet scanné. Pour l’instant, deux versions
ont été lancées, l’une est appliquée sur la carte identité nationale,
l’autre sur des billets de 100 yuan (la monnaie chinoise). A titre
d’exemple, quand une personne scanne un billet de 100 yuan, elle verra
apparaitre sur son écran du portable un book de nouvelles photos,
qu’elle peut feuilleter en mode manuel.
Une nouvelle façon de faire des pubs sur mobile
« On envisage en ce moment de répandre cette fonction sur des
produits commerciaux. » ajoute Zhang. « Dans l’avenir, quand une
personne scannera un logo, le filtre pourra non seulement afficher des
vidéos de promotion mais, en plus, lui permettre de créer ses propres
vidéos liées à la marque. Ensuite, chaque vidéo partagée sur les réseaux
sociaux sera une micro-publicité pour la marque » conclut-il. En effet,
l’entreprise n’est pas à son coup d’essai, en décembre dernier, elle a
déjà lancé un filtre d’effet pour accompagner la sortie du film The
Last Tycoon. En activant ce filtre, l’utilisateur voit son portrait
affiché en Une des journaux chinois des années 30, avec en haut à gauche
le nom du film et en bas le nom du réalisateur. « En dehors du cinéma,
on a noué des partenariats avec des marques sportives comme Nike »
précise Zhang. « Pour peu que l’effet filtre soit bien pensé et que
l’idée soit originale, on arrive à y implanter des pubs et faire
participer aux utilisateurs dans la promotion d’une marque. Cela
remplacera des bannières traditionnelles monotones et intrusives»
explique-t-il.
Merci pour le poste intéressant. Chaque jour qui passe, les applications mobiles deviennent de plus en plus le point de mire des éditeurs en ligne. Aujourd'hui, il est difficile d'imaginer le monde moderne sans cette richesse. Quant à la réalité élargie, c'est une nouvelle expérience, qui peut devenir une opportunité supplémentaire pour le développement des affaires. Je voudrais partager votre message sur mon app store optimization services blog.
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