mardi 15 avril 2014

VÉHICULES INTELLIGENTS: UNE MOBILITÉ 2.0

A lire sur: http://www.itone.lu/article/vehicules-intelligents-une-mobilite-20

VÉHICULES INTELLIGENTS: UNE MOBILITÉ 2.0
27-Mar-2014
Au Nouvel Etablissement Namur, s’est tenu le Fleet Club dédié aux véhicules intelligents, second événement de l’année d’Automotion.

L’occasion de découvrir un panorama des nouvelles tendances technologiques en matière de mobilité et de véhicules connectés, dans la droite ligne de l’internet des objets. Pour ce Fleet Club, Julien Friederich, Sales & Development Manager de City Mov a présenté le rôle essentiel que vont jouer les nouvelles technologies dans le secteur automobile et plus précisément dans le secteur de la mobilité…responsable.

« L’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans le domaine des transports, désignée par les termes « transports intelligents », sont amenées à se développer pour répondre à une politique des transports de plus en plus orientée vers la mobilité durable », souligne Julien Friederich.

Selon City Mov’, les quatre axes identifiés et qui vont sans aucun doute bénéficier d’une valeur ajoutée grâce aux innovations technologiques sont: l’amélioration de la sécurité et de la sûreté, l’optimisation de l’utilisation des infrastructures, la diminution de la consommation d’énergie, de la pollution et des nuisances, ainsi que l’amélioration des transferts vers des modes plus respectueux de l’environnement.
Une mobilité 2.0

Science-fiction ou réalité, les voitures vont vers un modèle autonome de plus en plus complet. Le parking automatisé en est un parfait exemple tout comme l’assistance à la conduite, la détection des dangers et la prévention des accidents ou même les nouveaux écrans de bord intelligent. L’exemple le plus parlant est sans aucun doute Google et les millions de kilomètres de la Google Car sans chauffeur.
City Mov’ propose déjà une gestion d’un pool de véhicules intégrant totalement la solution de car-sharing, en véhicules électriques, hybrides, thermiques et ce grâce à l’analyse en temps réel des données (CAN) de chacun de nos véhicules. Les véhicules communiquant donc entre eux et avec le gestionnaire offre la possibilité d’interagir avec les véhicules à distance ainsi que de contrôler la position et l’état de chaque véhicule, toujours en temps réel. Le but étant encore une fois d’optimiser les déplacements et  donc les coûts.

Chiffre à l’appui, l’Union Européenne a estimé à 11 milliards d’euros les investissements publics et privés nécessaires pour permettre à 25 millions d’Européens de vivre dans des villes intelligentes. Pour un pays comme la France, les transports intelligents représentent un marché de 4,5 milliards d’euros et 45 000 emplois. Le secteur est bien entendu conscient que les transports intelligents et les nouveaux business modèles qui en découlent ne sont pas pour demain, mais bien pour après-demain. L’importance d’anticiper les changements est primordiale pour les acteurs du fleet et l’ensemble du secteur automobile.

Dans un autre registre, nous pouvons prendre exemple sur le business modèle des géants de l’édition des encyclopédies qui est complètement tombé à plat lorsque Wikipédia est arrivé sur le marché. L’encyclopédie en ligne est maintenant incontournable, et Jimmy Wales, le fondateur de Wikipédia, a totalement profité de l’essor d’internet et de la nouvelle opportunité que la technologie lui a offerte », fait remarquer Fabien Amoretti, Director d’Automation, avant de poursuivre: « Il est donc important de se poser les bonnes questions maintenant, pour que les professionnels de l’automobile ne subissent pas le même sort que les Larousse et autre Robert. Mais je vous rassure, j’ai confiance pour le secteur automobile luxembourgeois, car je sais que le pays dispose d’énormément de ressources et d’idées pour faire face à ces changements ».

L’utilisation locale du véhicule intelligent

POST Luxembourg, fort d’une large flotte, a déjà pris le pari d’une démarche écologique au travers des véhicules intelligents. « Cette démarche est axée sur une flotte de véhicules alternatifs qui répondent à notre utilisation et nos besoins, c’est-à-dire la distribution du courrier sur des distances fixes. Mais également sur l’utilisation de boîtier GPS qui permet de calculer les accélérations et décélérations brusques afin de sensibiliser nos chauffeurs à l’adoption d’une écoconduite, qui engendre une économie de coût, » commente Claude Boden, Responsable Parc Automobile de POST Luxembourg, avant de conclure: « Les boîtiers GPS et donc les informations qu’ils renvoient, facilitent notre travail. En effet, lors d’interventions urgentes nous pouvons identifier l’équipe la plus proche pour intervenir. Il ne faut surtout pas y voir dans la technologie un moyen de surveiller nos employés, mais bien un moyen qui permet de les aider dans leur quotidien ».

Et si ma voiture se mettait à parler….à la vôtre ?

Dernier intervenant de ce Fleet Club, Bruno Magal, Manager Advisory de KPMG, a également mis en avant l’importance de la technologie et du Big Data. En effet, Bruno Magal et KPMG (lire l’étude KPMG’s Global Automotive Executive Survey 2014), découpe l’évolution des véhicules intelligents en trois étapes:

L’équipement : Les véhicules vont être de plus en plus connectés entraînant ainsi la construction progressive d’une infrastructure de véhicules connectés, résultat d’une collaboration étroite entre décideurs IT et les constructeurs. L’impact sera le même sur les infrastructures routières, elles-mêmes plus dynamiques et connectées. L’automobile est en fin de compte un objet qui va subir inexorablement la révolution de l’internet des objets.

La connectivité : Les équipements vont permettre de mettre en musique les capacités de conductivités des véhicules. Ce qui permet de créer de nouveaux champs de communication comme le Car2Car, Car2Infrastructure et le Car2X (Domicile, Device et les médias sociaux).

L’intelligence: L’équipement et la connectivité vont générer un flux de données énorme, que l’on appelle le Big Data. Cela va permettre un croisement et un regroupement d’informations de sources, la création d’analyses tendancielles et même des prédictions de risques.

Ce second Fleet Club de l’année s’est terminé par un networking autour d’une i3 BMW mise à disposition par City Mov’. Automotion vous donne dès maintenant rendez-vous le 29 avril prochain pour un Fleet Morning dédié à la sécurité.



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