dimanche 6 avril 2014

La CPAM parisienne externalise le traitement de ses feuilles de soins

A lire sur: http://www.demat-infos.com/info_article/m/128/la-cpam-parisienne-externalise-le-traitement-de-ses-feuilles-de-soins.html

7 Mars 2014

La Caisse primaire d'assurances maladie a confié à Jouve la saisie des données liées aux feuilles de soins. Une prestation très industrialisée par ce spécialiste du documentaire.


Jean-Marc Angeard, directeur commercial BPO au sein du Groupe Jouve
Spécialisé dans le traitement documentaire, Jouve vient de remporter le marché de vidéo codage des feuilles de soins papier auprès de la CPAM de Paris. Un client qu'il connaît bien. "Nous avions déjà remporté le marché en 2010. C'est reparti pour trois ans" se réjouit Jean-Marc Angeard, directeur commercial BPO au sein du Groupe Jouve. Même si la plus grande partie des flux documentaires liés à la santé sont déjà dématérialisés, notamment grâce à la carte vitale, plus de 4 millions de feuilles de soins papier sont encore réceptionnées par la seule CPAM de Paris chaque année. Ces formulaires Cerfa - il en existe des modèles différents pour les dentistes, les analyses médicales, etc. - sont scannés dès réception par la Caisse et envoyés dans la foulée sous forme numérique au centre de traitement de Jouve, localisé en Mayenne. Dans le cadre du marché, le prestataire s'est engagé à extraire, vérifier et renvoyer dans les applications métiers de la CPAM les informations dans un délai d'une journée ouvrée avec un taux de rejet de l'ordre de moins de 1%.

Vidéocodage taylorisé
Techniquement, les documents passent par une étape de reconnaissance automatique (RAD), "pour déterminer le type de Cerfa" explique Jean-Marc Angeard, puis par une étape de lecture automatique de documents (LAD) chargée d'extraire les données, nom, numéro d'assuré… toutes deux basées sur les briques logicielles d'Itesoft. Suit alors l'étape de vidéocodage pour valider les informations. "Nous avons ajouté des règles de gestion associées à des champs et des fonctions de découpage des documents pour améliorer la productivité de cette étape. Un opérateur ne validera plus qu'un nombre restreint ou même un seul champ, code de l'acte ou date des soins par exemple" décrit Jean-Marc Angeard. Une spécialisation qui présente également l'avantage de diminuer le nombre d'erreurs. Dernière étape, les données sont transmises à la CPAM. Une fois envoyés à fin d'archivage, les documents sont ensuite détruits chez Jouve. 

Patrick Brébion

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