dimanche 13 avril 2014

Et si l’usine du futur était une fabusine ?

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Et si l’usine du futur était une fabusine ? © Pascal Guittet
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En 2022, un réseau de "fabfabs" (ou fabusines, en Français) de haute technologie et de proximité, produira les objets conçus dans des fablabs, imagine la FING. Une idée pas si folle.
Le concept de "Fabfab", ou "fabusines" (des usines flexibles de proximité, dotées des dernières technologies robotiques) est une des pépites du"cahier prospectif Questions numériques", que la Fing publie depuis quatre ans. Après les tensions, les ruptures ou les promesses, c’est le thème de la controverse qui a été retenu pour l’édition 2014-2015. Mais c’est un peu au chausse-pied que le sujet de la fabrication numérique est entré dans le thème de l’année.
L’intelligence collective à l’œuvre dans ses travaux collaboratifs a néanmoins réussi à dégager une question : "la démocratisation de la conception - fabrication numérique produit-elle une nouvelle révolution industrielle ?" 
LES VRAIS DÉFIS DE L’INDUSTRIE
En première réponse, on pourrait avancer que ce n’est pas tant la fabrication numérique que les nouveaux modèles d’affaire (services contre données, objets connectés, puissance de la multitude…), et les changement sociétaux en cours apportés par le numérique, qui constituent la nouvelle révolution industrielle.
Pour autant, l’émergence des fablabs devrait aujourd’hui pousser l’industrie à s’interroger sur des questions cruciales comme la formation dans les écoles à la technologie et au numérique (code), sa responsabilité sur les produits fabriqués, les indispensables nouvelles formes de propriété intellectuelle, la durabilité des objets fabriqués, voire, pourquoi pas, le nécessaire rééquilibrage de la production de biens au niveau mondial.
UN SCÉNARIO SÉDUISANT
C’est sur cette dernière idée qu’un des trois scénarios prospectifs proposés également dans cette controverse prend toute sa saveur. Lisez plutôt : "Décembre 2022 : après Sao Paulo, Shenzhen, Lagos, Saint-Pétersbourg, et bien d’autres capitales économiques,  Paris dispose enfin d’une ‘Fabusine’ de proximité par arrondissement. Tout est parti de l’expérimentation de la FabCity de Barcelone en 2014. En installant un Fablab dans chaque quartier, la ville a créé une demande qui s’est vite heurtée à un mur : que faire quand on a mis au point un produit et qu’on ne dispose ni des compétences, ni des moyens pour l’industrialiser ? Les plus décidés partaient en Chine, les autres abandonnaient. D’où l’idée d’adjoindre aux Fab Labs des usines flexibles de proximité, dotées des dernières technologies robotiques : les ‘FabFabs’ (Fabusines en Français) […]".
Le scénario expliquant ensuite que si les réglages ont été un peu long, les fabusines ont finalement trouvé leur place dans la cité… et dans le tissu industriel de pays… en voie de désindustrialisation.  Et pourquoi pas !
Aurélie Barbaux

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