A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/iphone-5s-le-lecteur-d-empreintes-est-mal-avise-et-stupide-selon-un-membre-de-la-cnil-allemande-39794042.htm
Sécurité : Johannes Caspar, ardent
défenseur de la protection des données personnelles estime qu'il est
dangereux d'utiliser la biométrie pour simplement améliorer le confort
d'utilisation de son smartphone.
Apple doit enrager : la seule vraie innovation technologique de son nouveau iPhone 5s, celle qui intéressera d'ailleurs le plus les entreprises, est celle qui est aujourd'hui la plus décriée.
On parle bien sûr de Touch ID, le lecteur d'empreintes digitales intégré au bouton Home qui permet de déverrouiller le terminal ou encore de valider certains achats.
Très vite, Apple tente de désamorcer les inquiétudes en promettant la main sur le coeur que les données biométriques ne sont pas envoyées sur ses serveurs et ne sont stockées que dans la nouvelle puce A7 du smartphone.
Mais pour certains experts, cela n'est pas suffisant. D'autres comme Johannes Caspar, commissaire à la Cnil allemande, estime même que le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Technologie surdimensionnée
Johannes Caspar est un ardent défenseur de la protection des données personnelles. On l'a vu monter en première ligne contre la fonction de reconnaissance des visages activée par défaut sur Facebook en 2011, lançant un ultimatum avant de faire plier le géant américain.
Aujourd'hui, le commissaire estime que la technologie est dangereuse, surtout par rapport à l'usage qui en est fait. En d'autres termes : utiliser des données aussi sensibles (ses empreintes) pour simplement déverrouiller son iPhone, est-ce bien nécessaire ?
Pour Johannes Caspar, c'est tout simplement "mal avisé et stupide". Et d'expliquer à Der Spiegel (traduit par Numerama) : "Les spécificités biométriques de votre corps, telles que vos empreintes digitales, ne peuvent pas être effacées ou supprimées. Elles restent avec vous jusqu'à la fin de vos jours et restent constantes, elles ne peuvent pas être modifiées"
"Il faut donc éviter d'utiliser les technologies d'identification biométrique pour des utilisations quotidiennes ou non-vitales, comme allumer son smartphone. C'est particulièrement vrai si une identité biométrique, telle que votre empreinte digitale, est conservée dans un fichier sur l'appareil électronique que vous utilisez".
Le spécialiste pointe également du doigt les risques d'interaction entre données biométriques stockées dans le terminal et applications installées : "l’utilisateur-moyen d'un iPhone est incapable de vérifier, au niveau technique, ce qui se passe avec son empreinte lorsqu'elle est sur l'iPhone. Il ne peut pas dire avec certitude ou avec facilité à quels types de données privées les applications téléchargées sur l'iPhone ont accès".
On parle bien sûr de Touch ID, le lecteur d'empreintes digitales intégré au bouton Home qui permet de déverrouiller le terminal ou encore de valider certains achats.
Très vite, Apple tente de désamorcer les inquiétudes en promettant la main sur le coeur que les données biométriques ne sont pas envoyées sur ses serveurs et ne sont stockées que dans la nouvelle puce A7 du smartphone.
Mais pour certains experts, cela n'est pas suffisant. D'autres comme Johannes Caspar, commissaire à la Cnil allemande, estime même que le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Technologie surdimensionnée
Johannes Caspar est un ardent défenseur de la protection des données personnelles. On l'a vu monter en première ligne contre la fonction de reconnaissance des visages activée par défaut sur Facebook en 2011, lançant un ultimatum avant de faire plier le géant américain.
Aujourd'hui, le commissaire estime que la technologie est dangereuse, surtout par rapport à l'usage qui en est fait. En d'autres termes : utiliser des données aussi sensibles (ses empreintes) pour simplement déverrouiller son iPhone, est-ce bien nécessaire ?
Pour Johannes Caspar, c'est tout simplement "mal avisé et stupide". Et d'expliquer à Der Spiegel (traduit par Numerama) : "Les spécificités biométriques de votre corps, telles que vos empreintes digitales, ne peuvent pas être effacées ou supprimées. Elles restent avec vous jusqu'à la fin de vos jours et restent constantes, elles ne peuvent pas être modifiées"
"Il faut donc éviter d'utiliser les technologies d'identification biométrique pour des utilisations quotidiennes ou non-vitales, comme allumer son smartphone. C'est particulièrement vrai si une identité biométrique, telle que votre empreinte digitale, est conservée dans un fichier sur l'appareil électronique que vous utilisez".
Le spécialiste pointe également du doigt les risques d'interaction entre données biométriques stockées dans le terminal et applications installées : "l’utilisateur-moyen d'un iPhone est incapable de vérifier, au niveau technique, ce qui se passe avec son empreinte lorsqu'elle est sur l'iPhone. Il ne peut pas dire avec certitude ou avec facilité à quels types de données privées les applications téléchargées sur l'iPhone ont accès".
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