A lire sur: http://www.journaldunet.com/ebusiness/publicite/publicite-online-iab-europe.shtml
L'IAB explique cette résistance par l'apparition de leviers de croissance, qui comme on a pu l'observer dans l'Hexagone, ont rendu Internet incontournable en tant que média. Ce sont d'abord les canaux d'acquisition à la performance qui ont séduit des annonceurs devenus de plus en plus ROIstes. Les opérations spéciales sont également fortement plébiscitées. L'explosion du format vidéo en est la meilleure illustration, avec une hausse de 50,7% des investissements vers ce média en 2012. La vidéo compte aujourd'hui pour 12,9% des dépenses dans le display. Le secteur se bipolarise donc avec le premium d'une part et des canaux d'acquisitions "data-driven" tels que le RTB ou le retargeting d'autre part.
Au-delà de ces innovations, le search reste toutefois le canal le plus activé. De loin... Il a représenté 48,8% des investissements en 2012 (contre 47,1% un an plus tôt). 20 des 26 marchés sondés ont connu une croissance à deux chiffres, avec une très forte activité en Europe Centrale et de l'Est. Reste que ce beau tableau pourrait être mis à mal par la baisse continue des CPC, que la hausse des volumes achetés ne pourrait pas suffire à combler.
Le display n'a, lui, crû "que" de 8,9%. Une performance en deçà de celle réalisée en 2011 où sa progression était de 15,4%. A l'instar du marché français, sa croissance a été portée par celle du display social media. La conséquence directe de la stratégie publicitaire agressive mise en place par Facebook pour capter de plus en plus d'investissements. Promise depuis déjà plusieurs années, l'explosion du display mobile se fait toujours attendre. Même si 8 pays ont connu une croissance à 3 chiffres, le mobile reste un média de niche qui ne pèse que 5% des investissements display en 2012. Seul le Royaum-Uni dépasse les 10%. La part des petites annonces a quant à elle légèrement baissé passant de 19,3 à 18,5% entre 2011 et 2012.
Le secteur online pèse désormais près de 25% des
investissements médias en Europe, selon un rapport publié par l'IAB. Sa
croissance est portée par la performance et les opérations spéciales.
Le marché de la publicité online a représenté au total 24,3 milliards d'euros en Europe en 2012, selon l'Adex Benchmark 2012 que
vient de publier l'IAB après avoir fait le point dans 26 pays. Surtout,
le secteur s'impose comme le second plus gros média en termes
d'investissements, juste derrière la télévision et pèse désormais 25,6%
des dépenses en publicité, devant la presse papier quotidienne. Une très
belle performance lorsque l'on sait que sa part de marché était
"seulement" de 10,6% en 2006. Affecté comme l'ensemble des médias par la
crise économique qui s'est propagée à partir de 2008, le secteur online
a toutefois été le plus résistant, renouant avec une croissance à deux
chiffres dès 2010. En 2012, celle-ci aura dont été de 11,5% alors que
les investissements médias ont chuté de 2,7% au global, selon les
estimations de l'agence l'IHS.L'IAB explique cette résistance par l'apparition de leviers de croissance, qui comme on a pu l'observer dans l'Hexagone, ont rendu Internet incontournable en tant que média. Ce sont d'abord les canaux d'acquisition à la performance qui ont séduit des annonceurs devenus de plus en plus ROIstes. Les opérations spéciales sont également fortement plébiscitées. L'explosion du format vidéo en est la meilleure illustration, avec une hausse de 50,7% des investissements vers ce média en 2012. La vidéo compte aujourd'hui pour 12,9% des dépenses dans le display. Le secteur se bipolarise donc avec le premium d'une part et des canaux d'acquisitions "data-driven" tels que le RTB ou le retargeting d'autre part.
Au-delà de ces innovations, le search reste toutefois le canal le plus activé. De loin... Il a représenté 48,8% des investissements en 2012 (contre 47,1% un an plus tôt). 20 des 26 marchés sondés ont connu une croissance à deux chiffres, avec une très forte activité en Europe Centrale et de l'Est. Reste que ce beau tableau pourrait être mis à mal par la baisse continue des CPC, que la hausse des volumes achetés ne pourrait pas suffire à combler.
Le display n'a, lui, crû "que" de 8,9%. Une performance en deçà de celle réalisée en 2011 où sa progression était de 15,4%. A l'instar du marché français, sa croissance a été portée par celle du display social media. La conséquence directe de la stratégie publicitaire agressive mise en place par Facebook pour capter de plus en plus d'investissements. Promise depuis déjà plusieurs années, l'explosion du display mobile se fait toujours attendre. Même si 8 pays ont connu une croissance à 3 chiffres, le mobile reste un média de niche qui ne pèse que 5% des investissements display en 2012. Seul le Royaum-Uni dépasse les 10%. La part des petites annonces a quant à elle légèrement baissé passant de 19,3 à 18,5% entre 2011 et 2012.
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