Selon une enquête KPMG, 74% des entreprises dans le monde - 80% en France - ont ou vont démarrer prochainement un projet Cloud.
74% des entreprises interrogées et 80% en France ont déclaré qu’elles avaient démarré un projet Cloud ou qu’elles vont en démarrer un au cours de la prochaine année. Cette adoption qui s’annonce massive pourrait bien changer en profondeur les processus en entreprise. 88% d’entre elles ont ainsi déclaré que le Cloud pourrait transformer leur business et leur façon d’exercer leurs activités.
Le Cloud pour quoi faire ? Et à quel prix ?
L’étude KPMG vient relativiser certaines affirmations qui dominent depuis plusieurs années : tout d’abord, c’est l’accessibilité aux offres qui domine les réponses, 80% des entreprises et 83% en France motivant l’adoption du Cloud par l’accessibilité des technologies, la rapidité de déploiement ou encore la richesse fonctionnelles. Le réduction des coûts, longtemps en tête des réponses, ne recueille plus que 50% des avis.Ces réponses ne sont cependant pas une surprise lorsque l’on évoque les usages recherchés pour le Cloud : les applications les plus couramment évoquées sont en effet la messagerie électronique, le CRM (gestion des ventes), la gestion des ressources humaines (RH) et les points de vente. Les entreprises investissent ainsi prioritairement dans le SaaS (Software as a Service), 46% dans le monde et 49% en France. Les approches IaaS (Infrastructure as a Service), 35% dans le monde et 34% en France, et PaaS (Platform as a Service), 34% dans le monde et 31% en France, ne sont cependant pas oubliées.
Démonstration de l’attrait du Cloud, 36% des entreprises interrogées estiment qu’elles vont allouer plus de 11% de leur budget -au Cloud en 2012. Elles n’étaient que 19% en 2011, soit une proportion quasi doublée…
Des changements profond, mais la vigilance demeure
Si pour une majorité des entreprises interrogées par KPMG le Cloud ne va pas changer fondamentalement leur modèle économique (ce que 32% pensent cependant), il devrait leur permettre de réaliser des économies d’échelle importantes, pour 76% des entreprises et 74% en France, et leur permettre de rationaliser leurs processus, pour 76% dans le monde et 86% en France.Les entreprises demeurent cependant prudentes : elles considèrent encore que la sécurité est le principal frein au développement du Cloud, pour 44% des entreprises dans le monde, mais nettement moins en France, 31%. Sont en cause les risques liés à la performance des prestataires – qui quant à eux considèrent que la maturité du Cloud le rend plus sûr et fiable -, à l’accessibilité et la sécurité des données. Pour compenser ce risque, 41% des entreprises entendent privilégier le développement d’infrastructures spécifiques à l’entreprise.
Le Cloud dans le périmètre de la DG ou de la DSI ?
Dernier point que soulève l’étude de KPMG, la gouvernance sur laquelle s’opposent Direction Générale et Direction Informatique. Si pour 26% de la première les projets Cloud relèvent de son autorité, 33% des DSI considèrent au contraire que ces projets entrent dans leur champ de compétence. Des chiffres à rapprocher des projets Cloud des entreprises, dont un tiers porte l’usage du Cloud sur des domaines du coeur de métier…-*-*-*-
De février à avril 2011, KPMG a mené des entretiens individuels auprès de 900 cadres dirigeants, prestataires Cloud et utilisateurs finaux dans des entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur 200 millions de dollars. L’étude couvre 15 pays dans le monde (Etats-Unis, Canada, Mexique, France, Allemagne, Irlande, Italie, Pays-Bas, Suède, Suisse, Royaume-Uni, Australie, Chine, Inde et Japon).
Photo : © Ben Chams – Fotolia.com
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