Selon une étude de l’institut GfK, nos téléphones mobiles sont
bien en plaine transformation. Nous sommes déjà un quart à les utiliser
pour naviguer sur le Web ou regarder la télévision.
L’institut d’études marketing GfK a publié ce 15 novembre son point semestriel sur le marché des mobiles.
Il commence par rappeler qu’un téléphone vendu sur deux en 2011 devrait être un smartphone (12 millions d’unités), ce qui expliquerait en grande partie le développement de l’Internet mobile.
Ainsi au troisième trimestre, 26,8% des possesseurs de téléphones
l’utilisaient pour surfer sur Internet, soit 11 millions de Français.
61% des téléphones peuvent se connecter au Web (tous ne sont pas des smartphones, rappelez-vous le WAP), et 44% d’entre eux l’utilisent pour ça. Il reste donc encore une marge de progression, mais l’écart se réduit.
Les raisons avancées par l’institut GfK : la meilleure ergonomie des appareils, le développement de la 3G (41% d’appareils compatibles, contre 31% il y a un an) et des contenus plus adaptés (sites mobiles et applications).
Enfin, 25% des propriétaires d’un mobile regarderaient la télévision avec.
L’étude s’est également attardée sur les contenus mobiles payants. Si le marché reste stable, à 176,1 millions d’euros, il est en train de profondément se transformer.
Les applications mobiles ne représentaient que 4% de ces revenus il y a encore deux ans, mais sont déjà montées à 17%.
Les images, sonneries et vidéos sont par contre en chute libre, passant en deux ans de 37% à 25% de ce marché. Les jeux mobiles gardent de leur côté le haut du pavé, avec 52% de ce pactole.
Note : une étude de Médiamétrie, publiée également le 15 novembre, avance d’autres chiffres. Selon elle, il y aurait 18,3 millions de mobinautes en France, soit moitié plus que les chiffres de GfK.
C’est ironique, puisque tous ces chiffres proviennent d’études de Médiamétrie, mais avec des paramètres différents.
Médiamétrie nous a expliqué que leur définition de « mobinautes » regroupe en fait plus d’utilisations. Un mobinaute est, pour eux, une « personne ayant effectué au cours du dernier mois au moins une des activités suivantes depuis un téléphone mobile : consulter un site ou une application mobile, consulter ou envoyer des e-mails, utiliser une messagerie instantanée, regarder la télévision sur un téléphone mobile« .
Des critères comptés séparément par GfK, en particulier la télévision sur mobile (25% des propriétaires d’un téléphone).
C’est donc un problème de définition. Si les deux ont leur validité, il serait plus simple que les instituts de sondage, d’audience et de marketing harmonisent ce qu’ils veulent dire par « mobinaute » pour que leurs chiffres semblent plus pertinents.
Il commence par rappeler qu’un téléphone vendu sur deux en 2011 devrait être un smartphone (12 millions d’unités), ce qui expliquerait en grande partie le développement de l’Internet mobile.
61% des téléphones peuvent se connecter au Web (tous ne sont pas des smartphones, rappelez-vous le WAP), et 44% d’entre eux l’utilisent pour ça. Il reste donc encore une marge de progression, mais l’écart se réduit.
Les raisons avancées par l’institut GfK : la meilleure ergonomie des appareils, le développement de la 3G (41% d’appareils compatibles, contre 31% il y a un an) et des contenus plus adaptés (sites mobiles et applications).
Enfin, 25% des propriétaires d’un mobile regarderaient la télévision avec.
L’étude s’est également attardée sur les contenus mobiles payants. Si le marché reste stable, à 176,1 millions d’euros, il est en train de profondément se transformer.
Les applications mobiles ne représentaient que 4% de ces revenus il y a encore deux ans, mais sont déjà montées à 17%.
Les images, sonneries et vidéos sont par contre en chute libre, passant en deux ans de 37% à 25% de ce marché. Les jeux mobiles gardent de leur côté le haut du pavé, avec 52% de ce pactole.
Note : une étude de Médiamétrie, publiée également le 15 novembre, avance d’autres chiffres. Selon elle, il y aurait 18,3 millions de mobinautes en France, soit moitié plus que les chiffres de GfK.
C’est ironique, puisque tous ces chiffres proviennent d’études de Médiamétrie, mais avec des paramètres différents.
Médiamétrie nous a expliqué que leur définition de « mobinautes » regroupe en fait plus d’utilisations. Un mobinaute est, pour eux, une « personne ayant effectué au cours du dernier mois au moins une des activités suivantes depuis un téléphone mobile : consulter un site ou une application mobile, consulter ou envoyer des e-mails, utiliser une messagerie instantanée, regarder la télévision sur un téléphone mobile« .
Des critères comptés séparément par GfK, en particulier la télévision sur mobile (25% des propriétaires d’un téléphone).
C’est donc un problème de définition. Si les deux ont leur validité, il serait plus simple que les instituts de sondage, d’audience et de marketing harmonisent ce qu’ils veulent dire par « mobinaute » pour que leurs chiffres semblent plus pertinents.
Crédit photo : Ricktop-Fotolia.com
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